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Bobby Fischer Against the World

É.-U. 2010. Documentaire de Liz Garbus . La vie et les exploits du champion d'échecs américain qui, après une victoire décisive contre le Soviétique Boris Spassky en 1972, renonça à la compétition et sombra dans la paranoïa. Destin passionnant et pathétique d'un homme exceptionnel, raconté de façon vivante. Étonnante quantité de documents d'archives inédits. Dernier tiers anecdotique, avec prédominance de têtes parlantes. Trame sonore convenue. (sortie en salle: 3 juin 2011)

Général
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Bobby Fischer Against the World (Bobby Fischer Against the World)

Général Général

É.-U. 2010. Documentaire de Liz Garbus .

La vie et les exploits du champion d'échecs américain qui, après une victoire décisive contre le Soviétique Boris Spassky en 1972, renonça à la compétition et sombra dans la paranoïa. Destin passionnant et pathétique d'un homme exceptionnel, raconté de façon vivante. Étonnante quantité de documents d'archives inédits. Dernier tiers anecdotique, avec prédominance de têtes parlantes. Trame sonore convenue. (sortie en salle: 3 juin 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Élevé à Brooklyn par une mère célibataire et militante, le Juif Bobby Fischer décroche en 1958, à l'âge de 14 ans, le titre de champion d'échecs des États-Unis. À l'été 1972, alors que la Guerre froide bat son plein, le génie autodidacte remporte en Islande un match historique contre le champion du monde, le Soviétique Boris Spassky. Mais par la suite, l'asocial et extravagant Fischer se retire de la compétition, sombrant dans la paranoïa et multipliant les déclarations antisémites. En 1992, il dispute un match revanche contre Spassky, qui ne marquera pas les annales des échecs. Mais parce que cette rencontre se déroule à Belgrade, dans la Yougoslavie déchirée par la guerre civile, les États-Unis menacent d'emprisonner Fischer pour avoir violé un embargo décrété par l'ONU. De sorte que l'ex-champion à moitié fou se réfugie en Islande, où il demeure jusqu'à sa mort, en janvier 2008.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le passionnant et pathétique destin de ce joueur d'exception est raconté de façon vivante par la documentariste Liz Garbus (THE FARM - LIFE INSIDE ANGOLA PRISON, COMA), à l'aide d'une étonnante quantité de documents d'archives inédits. Il s'agit en outre d'une des plus saisissantes illustrations de la théorie voulant que le génie voisine la folie, depuis le BEAUTIFUL MIND de Ron Howard en 2001, qui évoquait sur le mode de la fiction la vie dramatique du mathématicien John Nash. Le point fort du film demeure le récit minutieux du fameux match de Reykjavik, au cours duquel l'imprévisible et capricieux Fischer montrait déjà des signes de déséquilibre mental. L'intérêt fléchit cependant dans le dernier tiers, plus anecdotique, où prédominent les têtes parlantes. Par ailleurs, la trame sonore, constituée de classiques du rock des années 1970, apparaît plus que convenue.

Texte : Louis-Paul Rioux

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