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Beats, Rhymes & Life: The Travels of a Tribe Called Quest

É.-U. 2010. Documentaire de Michael Rapaport . Dissout en 1998, le groupe de hip hop iconique A Tribe Called Quest se reforme dix ans plus tard, le temps d'une tournée aux États-Unis. Portrait sans grande envergure. Montage trop rapide. Effets de style nombreux et maladroits. (sortie en salle: 29 juillet 2011)

Général
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Beats, Rhymes & Life: The Travels of a Tribe Called Quest (Beats, Rhymes & Life: The Travels of a Tribe Called Quest)

Général Général

É.-U. 2010. Documentaire de Michael Rapaport .

Dissout en 1998, le groupe de hip hop iconique A Tribe Called Quest se reforme dix ans plus tard, le temps d'une tournée aux États-Unis. Portrait sans grande envergure. Montage trop rapide. Effets de style nombreux et maladroits. (sortie en salle: 29 juillet 2011)

Genre :
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Photographie :
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Métropole Films Distribution
Doués pour l'écriture, le sample et la danse, Q-Tip, Phife Dawg, Ali Shaheed Muhammad et Jorobi White ont formé en 1985 l'un des groupes de hip hop les plus emblématiques de sa génération: A Tribe Called Quest. Professant la paix, l'unité, la solidarité et la tolérance, les quatre amis d'enfance issus du Queens ont fait paraître cinq albums iconiques avant de se séparer en 1998, pour cause de dissensions internes. Dix ans plus tard toutefois, ils se réunissent pour une série de concerts aux États-Unis visant à soutenir financièrement Phife, diabétique en attente d'une greffe de rein. Mais lors du passage du groupe à San Francisco, les conflits non résolus éclatent au grand jour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'inverse des films illustrant la violence et la véhémence de la culture hip hop, ce documentaire de l'acteur Michael Rapaport (BAMBOOZLED, HITCH), visiblement fan du groupe, se penche résolument sur ses aspects plus lumineux et créatifs, tout en traçant en filigrane l'histoire de ce mouvement, tel qu'il s'est épanoui sur la Côte Est, en particulier à New York. Côté réalisation toutefois, le bât blesse. Car si l'on sent nettement l'envie de Rapaport de retranscrire en images l'énergie et l'audace d'une sous-culture, le montage trop rapide, à la manière d'un vidéoclip, et l'enchaînement d'effets de style, plus maladroits que significatifs, noient le poisson. Malgré un dernier tiers plus solide, avec crescendo dramatique efficace, le film n'atteint jamais la hauteur de ses ambitions.

Texte : Helen Faradji

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