É.-U. 2010. Documentaire de Tamra Davis . Portrait impressionniste d'un peintre majeur du XXe siècle, conçu à partir des témoignages de ceux qui l'ont connu. Sujet fascinant. Quelques redondances. Forme éclatée et instinctive, dans l'esprit du travail créatif du sujet. Bonne narration à voix multiples. (sortie en salle: 8 octobre 2010)
Portrait impressionniste d'un peintre majeur du XXe siècle, conçu à partir des témoignages de ceux qui l'ont connu. Sujet fascinant. Quelques redondances. Forme éclatée et instinctive, dans l'esprit du travail créatif du sujet. Bonne narration à voix multiples. (sortie en salle: 8 octobre 2010)
La qualité indéniable de ce portrait tient avant tout à sa forme, éclatée et instinctive, qui s'inscrit dans le prolongement direct du protocole créatif de Jean-Michel Basquiat. Ainsi, plutôt que de suspendre son récit à une voix-off traditionnelle, Tamra Davis (BEST MEN, CROSSROADS) a enchaîné les témoignages de façon à ce qu'ils reconstituent l'ensemble de l'histoire de Basquiat, et accroché à ceux-ci les textes et les images qui y répondent. Il en résulte un film à prendre comme un air de jazz, avec quelques fausses notes et redondances toutefois, en hommage à une étoile filante (il est mort à 27 ans) dont la légende est encore bien vivante.
Texte : Martin Bilodeau
Natalia Wysocka - Ici Week-End / 24 heures
JEAN-MICHEL BASQUIAT: THE RADIANT CHILD présente des confidences de l'artiste, des extraits d'archives où on le voit en compagnie de l'ami Warhol et des images de ses innombrables toiles, tout ça mêlé à des commentaires (...). Si le docu reste scolaire, son héros demeure toujours aussi fascinant.
Robert Koehler - Variety
Tamra Davis' labor of love, JEAN-MICHEL BASQUIAT: THE RADIANT CHILD, is a tender ode from one friend to another, but it's also another wheel in the hype machine that persists around the late, famed painter who blew apart the art scene in the 1980s.
Marc-André Lussier - La Presse
De tous ces témoignages ressortent un portrait fascinant de celui qui, mort (...) en 1988 (...), laisse une oeuvre colossale en héritage. Dans son film, Tamra Davis parvient très bien à circonscrire une époque particulière (le début des années 1980) en faisant écho à l’état d’esprit animant alors la nouvelle «bohème» new-yorkaise.