Fr. 2010. Comédie fantaisiste de Luc Besson avec Freddie Highmore, Ronald Crawford, Mia Farrow. Un gamin intrépide se lance à la poursuite d'un monstre mégalomane qui s'est échappé d'un univers d'êtres miniatures pour conquérir la planète. Conclusion assez satisfaisante d'une trilogie pour enfants. Récit haletant, mais peu subtil et original. Réalisation spectaculaire, mariant habilement animation et prises de vue réelles. Interprétation sympathique. (sortie en salle: 11 mars 2011)
Un gamin intrépide se lance à la poursuite d'un monstre mégalomane qui s'est échappé d'un univers d'êtres miniatures pour conquérir la planète. Conclusion assez satisfaisante d'une trilogie pour enfants. Récit haletant, mais peu subtil et original. Réalisation spectaculaire, mariant habilement animation et prises de vue réelles. Interprétation sympathique. (sortie en salle: 11 mars 2011)
Luc Besson clôt avec panache sa trilogie pour enfants, mariant mieux que jamais animation et prises de vues réelles au fil d'un récit haletant et parfois spectaculaire, qui s'avère plus satisfaisant sur le plan dramatique que ceux des deux opus précédents, malgré quelques incohérences en ce qui a trait au personnage-pivot de Darko. Cela dit, les nombreux emprunts et clins d'oeil à différentes oeuvres cinématographiques ou littéraires, ici à HARRY POTTER, STAR WARS, la légende du roi Arthur, TOY STORY et WAR OF THE WORLDS, sont de nouveau amenés de façon bien peu subtile par Besson, mettant en évidence le manque d'originalité thématique de sa trilogie. Si l'humour se fait toujours aussi puéril et lourdingue, l'interprétation en pâtit moins qu'à l'habitude, s'avérant somme toute assez sympathique, avec une mention pour le jeu délicieusement euphorique de Penny Balfour dans le rôle de la mère constamment dépassée du jeune héros.
Texte : Louis-Paul Rioux
Isabelle Hontebeyrie - Ici Week-End / 24 heures
La trame narrative est d'une minceur à faire peur dans un contexte familial. On assiste à des scènes de bataille, aux effets spéciaux certes très bien faits, mais sans que la recette ne lève d'un iota.
Guillaume Fournier - Voir
Si le dernier chapitre des aventures d'Arthur était censé nous convaincre définitivement du bien-fondé de cette trilogie d'animation (...), c'est pourtant la certitude inverse qu'il a durablement installée dans nos esprits, en confirmant ce que l'on reprochait déjà aux deux autres volets, à savoir sa mythologie ridicule, son scénario déficient et son rythme raboteux.
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
Le premier volet était sympathique, le deuxième indigeste, celui-ci est (...) dénué de substance. Dans sa course à l'entertainment, Luc Besson ne suscite jamais la moindre émotion (...). S'il vise un public toujours plus jeune, c'est peut-être qu'il escompte que celui-ci, encore vierge de toute influence, rira de ses blagues éculées et frémira devant ses rebondissements convenus.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Le film, graphiquement plus abouti, alterne séquences animées avec prises de vues réelles en privilégiant M. le Maudit, le personnage qui a le plus de relief. (...) Criblé de références à STAR WARS, ARTHUR 3, malgré des enjeux dramatiques limités et un humour enfantin, remplit sa mission: divertir.
Jacques Morice - Télérama
On imagine mal Besson manquant d'argent. C'est pourtant une impression de toc qui domine, surtout dans le décor - les fifties aux États-Unis reconstitués comme à Disneyland. L'américanophilie est ici affichée de manière caricaturale (...). Et la citation rime avec promotion - un célèbre fast-food a pignon sur rue.