Jap. 2010. Film d'animation de Hiromasa Yonebayashi . Au repos dans la maison de sa tante, un gamin en attente d'une chirurgie cardiaque découvre sous le plancher une famille d'êtres minuscules. Conte moral louant le courage, la solidarité et la tolérance. Récit parfois naïf. Personnages attachants. Dessin simple et élégant. Animation fluide. Musique trop sucrée. (sortie en salle: 17 février 2012)
Au repos dans la maison de sa tante, un gamin en attente d'une chirurgie cardiaque découvre sous le plancher une famille d'êtres minuscules. Conte moral louant le courage, la solidarité et la tolérance. Récit parfois naïf. Personnages attachants. Dessin simple et élégant. Animation fluide. Musique trop sucrée. (sortie en salle: 17 février 2012)
Ce dix-huitième dessin animé produit par les mythiques studios Ghibli est cependant le premier à ne pas avoir été réalisé par l'un des deux fondateurs, Hayao Miyazaki (ici coscénariste) et Isao Takahata. Mais cela ne l'empêche pas de respecter à la lettre ce qui a fait le charme d'oeuvres comme MON VOISIN TOTORO, LE VOYAGE DE CHIHIRO et PRINCESSE MONONOKE (auxquels le présent film lance d'ailleurs quelques clins d'oeil): une héroïne déterminée, un rapport à la nature empreint d'une grande conscience écologique, un sens de l'aventure et du danger, un trait de dessin simple et élégant, une animation fluide et des couleurs franches. Adapté d'un roman de Mary Norton par Hiromasa Yonebayashi, dont c'est le premier long métrage, le film fait également la promotion de fort jolies valeurs, comme la solidarité, l'ouverture à la différence et le courage. Malgré un certain simplisme, le film étant surtout destiné aux enfants, ainsi qu'une musique souvent trop sucrée, ce conte moral humaniste parvient sans difficulté à enchanter autant qu'à émouvoir.
Texte : Helen Faradji
Cécile Mury - Télérama
Miyazaki (...) rêvait depuis longtemps d'adapter The Borrowers (...). Il en a confié la réalisation à l'un de ses collaborateurs (...), mais on retrouve tout son univers dans cette d'histoire de gentils «parasites».
Vincent Ostria - L'Humanité
Au-delà du jeu sur les échelles (...), il faut voir le sujet comme une métaphore sociale. Ces «chapardeurs» représentent les classes modestes, acculées par la crise économique à vivre d’expédients.
Arnaud Schwartz - La Croix
Le film, nimbé d'une poésie délicate, porté par [une] musique aérienne (...), donne envie d'explorer cet univers d'en dessous. (...) La magie Ghibli (...) opère avec beaucoup de justesse et de profondeur.
Marie Sauvion - Le Parisien
Animateur chevronné du Studio Ghibli, Hiromasa Yonebayashi signe un premier film enchanteur. (...) Du jardin à la maison de poupées, les images sont d'une telle beauté que l'on voudrait y vivre!
Thomas Sotinel - Le Monde
La qualité de l'animation est irréprochable. (...) Ce luxe graphique ne va jamais jusqu'à entraver la fluidité du récit et des mouvements, et ARRIETTY reste de bout en bout un enchantement.