É.-U. 2010. Comédie de Nicholas Stoller avec Jonah Hill, Russell Brand, Elisabeth Moss. Un jeune cadre d'une compagnie de disques accompagne de Londres à Los Angeles un chanteur rock imprévisible et débauché, qui doit participer à un concert dans trois jours. Satire mordante mais inégale du monde du rock. Scénario informe aux gags outranciers répétitifs. Réalisation énergique ménageant quelques bonnes idées visuelles. Interprétation survoltée. (sortie en salle: 4 juin 2010)
Un jeune cadre d'une compagnie de disques accompagne de Londres à Los Angeles un chanteur rock imprévisible et débauché, qui doit participer à un concert dans trois jours. Satire mordante mais inégale du monde du rock. Scénario informe aux gags outranciers répétitifs. Réalisation énergique ménageant quelques bonnes idées visuelles. Interprétation survoltée. (sortie en salle: 4 juin 2010)
Personnage secondaire dans le FORGETTING SARAH MARSHALL de Nicholas Stoller, le flamboyant et égocentrique Aldous Snow, incarné avec une bonne dose de dérision par l'étonnant Russell Brand, a maintenant droit aux grands honneurs dans GET HIM TO THE GREEK, satire mordante mais malheureusement très inégale du monde du rock. De fait, après un début fort prometteur, ponctué de savoureuses parodies de vidéoclips farcis de paroles outrancières, le scénario devient de plus en plus informe, et les gags salaces ou scatologiques tombent rapidement dans la redite. La réalisation de Stoller possède toutefois l'énergie requise, ménageant même à quelques occasions des idées visuelles assez réjouissantes. Russell Brand est une fois de plus irrésistible en rocker décadent, et Jonah Hill, qui était également à l'affiche de FORGETTING SARAH MARSHALL mais dans un rôle différent, joue avec vigueur un paumé sympathique dont les excès cadrent toutefois mal avec la définition de son personnage. Cela dit, les deux têtes d'affiche se font souvent voler la vedette par les allumés Sean Combs et Rose Byrne.
Texte : Louis-Paul Rioux