Can. 2009. Comédie de Simon Ennis avec Joshua Peace, Michael Madsen, Stephen McHattie. Malgré des accusations de pédophilie qui pèsent contre lui, un ex-psychiatrisé naïf s'associe à des individus louches dans l'espoir de devenir quelqu'un d'important. Intrigue joyeusement décousue portée par un humour outrancier. Galerie impressionnante de personnages désaxés. Réalisation modeste. Jeu savoureux des interprètes. (sortie en salle: 25 septembre 2009)
Malgré des accusations de pédophilie qui pèsent contre lui, un ex-psychiatrisé naïf s'associe à des individus louches dans l'espoir de devenir quelqu'un d'important. Intrigue joyeusement décousue portée par un humour outrancier. Galerie impressionnante de personnages désaxés. Réalisation modeste. Jeu savoureux des interprètes. (sortie en salle: 25 septembre 2009)
Les idiots du village ne manquent pas au cinéma, mais celui incarné par Josh Peace est unique: d'une sottise abyssale, d'une candeur attachante, il est en outre l'unique moteur du scénario que l'acteur a écrit en tandem avec le cinéaste canadien Simon Ennis. Le récit décousu, modestement mis en scène, adopte la forme d'une collection de situations cocasses et absurdes, brossant le portrait décapant d'une ville sans charme peuplée de marginaux, et culminant sur une rédemption aussi farfelue qu'expéditive. La démarche, plus outrancière que contestataire, suscite une hilarité contagieuse, accentuée par le jeu savoureux des interprètes, la palme du ridicule revenant bien évidemment à Josh Peace.
Texte : André Lavoie