Bel. 2009. Drame de Frédéric Dumont avec Martin Nissen, Olivier Gourmet, Anne Consigny. Au Maroc, un cadre dépressif ayant annoncé à son fils son intention de s'enlever la vie devient l'objet de la part de celui-ci d'une surveillance de chaque instant. Oeuvre informe et peu cohérente partant d'une excellente idée. Traitement poétique un peu forcé. Jeu senti du jeune M. Nissen. (sortie en salle: 23 octobre 2009)
Au Maroc, un cadre dépressif ayant annoncé à son fils son intention de s'enlever la vie devient l'objet de la part de celui-ci d'une surveillance de chaque instant. Oeuvre informe et peu cohérente partant d'une excellente idée. Traitement poétique un peu forcé. Jeu senti du jeune M. Nissen. (sortie en salle: 23 octobre 2009)
Ce premier long métrage de fiction du documentariste français Frédéric Dumont (UN SIMPLE MAILLON), coproduit avec le Canada, part d'une excellente idée: illustrer l'éveil accéléré d'un enfant aux tourments de l'âge adulte à la suite d'une confidence terrible de son père. Mais le traitement poétique privilégié par l'auteur frôle la posture savante. Le scénario, qui repose sur le non dit, cumule les symboles et la «folie» du père, avec ses manifestations extrêmes, peine à convaincre. En outre, les personnages secondaires, principalement ceux campés par les Québécois Pierre-Luc Brillant et Louise Portal, apparaissent dans l'image et disparaissent de façon capricieuse, manifestement sacrifiés par un montage à la hache qui trahit le virage de dernière minute que l'auteur a dû prendre pour sauver son film. Résultat: une oeuvre informe et peu cohérente, fort bien photographiée toutefois, et qui doit ses meilleurs moments au jeu senti du petit Martin Nissen, épatant dans le rôle principal.
Texte : Martin Bilodeau
Sarah St-Denis - Ici Week-End / 24 heures
La complicité nécessaire entre le jeune garçon et son père (...) est palpable à l'écran. Olivier Gourmet offre une presatation digne d'une mention, alors que le jeune Martin Nissen étonne par la maturité de son jeu. Dumont a su (...) capter parfaitement cette complicité, notamment grâce à la photo tout en lumière qui vient cadrer la noirceur du récit.
Boyd van Hoeij - Variety
The exceptional perfs from both Gourmet and (...) Nissen turn the quick emotional corrosion of what had been a healthy father-son relationship into riveting material. (...) Though Dumont relies mainly on his thesps, his screenplay occasionally overdoes the symbolism, which pops up (...) in several of the games the kids play.
Guillaume Fournier - Voir
Cette coproduction Belgique-Québec est une véritable plongée en apnée qui nous entraîne littéralement (...) à l'intérieur de la psychose du personnage de Bruno, magnifiquement interprété par (...) Gourmet (...). L'impuissance du garçon (...) est magnifiquement mise en scène par Frédéric Dumont, qui réussit haut la main son passage vers le cinéma de fiction.