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Tout va bien (Everybody's Fine)

É.-U. 2009. Comédie dramatique de Kirk Jones avec Robert De Niro, Drew Barrymore, Sam Rockwell. Un veuf retraité décide d'aller rendre visite sans s'annoncer à ses quatre enfants dispersés à travers les États-Unis. Remake d'un film italien de G. Tornatore. Portrait familial et social teinté d'humour et de mélancolie. Réalisation honnête et appliquée. Interprétation nuancée de R. De Niro. (sortie en salle: 4 décembre 2009)

Général
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Tout va bien (Everybody's Fine)

Général Général

É.-U. 2009. Comédie dramatique de Kirk Jones avec Robert De Niro, Drew Barrymore, Sam Rockwell.

Un veuf retraité décide d'aller rendre visite sans s'annoncer à ses quatre enfants dispersés à travers les États-Unis. Remake d'un film italien de G. Tornatore. Portrait familial et social teinté d'humour et de mélancolie. Réalisation honnête et appliquée. Interprétation nuancée de R. De Niro. (sortie en salle: 4 décembre 2009)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Kirk Jones
D'après l'oeuvre de Giuseppe Tornatore
Photographie :
Musique :
Montage :
Frank, veuf à la retraite, attendait la visite de ses quatre enfants à la maison durant le week-end. À la dernière minute, ils ont tous annulé. Défiant l'ordre du médecin, il décide d'aller les voir sans s'annoncer. Ainsi s'amorce un éprouvant périple en train et en autobus, avec pour première escale New York, où il se bute à la porte close de son fils cadet, un artiste peintre. Il aura plus de chance avec sa fille, une riche publicitaire de Chicago, quoique celle-ci ne cache pas son embarras devant cette visite impromptue, tout comme d'ailleurs son frère musicien établi à Denver et leur soeur, danseuse à Las Vegas. Constatant que ses enfants lui cachent beaucoup de choses, Frank retourne chez lui, perplexe. Dans l'avion, il est victime d'un malaise.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Anglais Kirk Jones (WAKING NED DEVINE, NANNY MCPHEE) a transposé en sol américain ILS VONT TOUS BIEN (1990), de Giuseppe Tornatore, qui mettait en vedette le regretté Marcello Mastroianni. Portrait de famille et de société, EVERYBODY'S FINE est, comme son modèle, une oeuvre pleine d'humour et de mélancolie, où les destins des enfants du vieux solitaire mettent en lumière différents maux de l'Occident, dont le culte de la performance et l'obsession des apparences. Même si le récit apparaît schématique et livré dans une mise en scène plutôt appliquée, le récit donne la juste mesure du fossé qui sépare ce père autoritaire de sa progéniture écrasée sous une pression sociale. Chacune de ses escales donne lieu à des affrontements singuliers, où une distribution solide, parmi laquelle on compte le trop rare Sam Rockwell, se distingue devant un Robert De Niro nuancé, loin du cabotinage dont il abuse parfois.

Texte : André Lavoie

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