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Tout ce que j'aime (Wszystko, co kocham)

Pol. 2009. Comédie dramatique de Jacek Borcuch avec Mateusz Kosciukiewicz, Olga Frycz, Jakub Gierszal. Au printemps 1981, la vie d'un polonais de 17 ans, à la tête d'un groupe de punk-rock, est bouleversée lorsque le mouvement syndical Solidarnosc embrase le pays. Chronique initiatique au charme discret. Récit pétillant mais manquant de profondeur. Effets de style rétro. Fougueux M. Kosciukiewicz. (sortie en salle: 25 novembre 2011)

13 ans +
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Tout ce que j'aime (Wszystko, co kocham)

13 ans + 13 ans +

Pol. 2009. Comédie dramatique de Jacek Borcuch avec Mateusz Kosciukiewicz, Olga Frycz, Jakub Gierszal.

Au printemps 1981, la vie d'un polonais de 17 ans, à la tête d'un groupe de punk-rock, est bouleversée lorsque le mouvement syndical Solidarnosc embrase le pays. Chronique initiatique au charme discret. Récit pétillant mais manquant de profondeur. Effets de style rétro. Fougueux M. Kosciukiewicz. (sortie en salle: 25 novembre 2011)

Année :
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Distributeur :
K-Films Amérique
Pologne, printemps 1981. Le sensible et rêveur Janek, 17 ans, ne vit que pour Basia, une ravissante camarade d'école, ainsi que pour le groupe punk-rock qu'il a formé avec son frère et deux amis. Alors que ceux-ci cultivent leur goût de la rébellion, Solidarnosc embrase la Pologne en déclenchant, depuis son épicentre à Gdansk, des grèves massives qui s'étendent bientôt à tout le pays. Lorsqu'en décembre le gouvernement répond par une loi martiale à ce mouvement syndical de révolte et de liberté, Janek se retrouve pris en étau entre son père, capitaine de marine dans l'armée, et celui de Basia, un syndicaliste engagé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette chronique initiatique où se vivent en parallèle l'éveil d'un adolescent à la vie adulte et celui d'un peuple à la liberté laisse mi figue, mi raisin. Le Polonais Jacek Borcuch s'est inspiré largement de ses propres souvenirs de jeunesse pour brosser un tableau d'époque vivant et piqué d'observations justes, mais qui au final manque un peu de profondeur. Aussi efficace soit-elle, l'approche sentimentale privilégiée par le cinéaste, relevée par une musique qui hurle la rébellion muette d'un pays, simplifie à outrance l'enjeu politique, illustré dans un duel Capulet-Montaigu un peu facile. Cela dit, le film, mis en scène avec des effets de style rétro, ne manque pas de charme. Au-delà de quelques notes très familières, Borcuch navigue assez habilement entre les clichés. En outre, le jeu fougueux du jeune Mateusz Kosciukiewicz rachète bien des faiblesses de ce film sélectionné pour représenter la Pologne dans la course à l'oscar du meilleur film en langue étrangère.

Texte : Helen Faradji

Revue de presse

L'Amour au temps du flou

Ce portrait d'une jeunesse en déroute (...) offre quelques moments d'une belle authenticité (...). À côté de ces instants fugaces de vérité, d'autres scènes obéissent aux diktats du genre: les premiers émois amoureux, (...) les brouilles sentimentales effacées par un baiser, etc.

Tout ce que j'aime Jacek Borcuch

Aime ton époque

Le réalisateur a bien choisi son décor, austère et défraîchi, pour planter son intrigue où l’insertion de quelques images d’époque est parfaitement dosée. On est moins impressionné par l’usage un peu appuyé du thème musical et de certains raccords, (...) abrupts, entre les scènes.

Tout ce que j'aime Jacek Borcuch

Le Punk rock au temps de Solidarnosc

Le ton du film est assez Nouvelle Vague, son contenu (...) déterminé à rappeler qu'en 1981, certains furent contraints à l'exil, (...) d'autres (...) instruments du totalitarisme. Il rappelle (...) l'importance de la musique punk (...) dans l'expression de la résistance contre le régime.

Tout ce que j'aime Jacek Borcuch

Romantique

Au-delà d’une évocation plutôt enlevée 
de l’époque bouillonnante 
de Solidarnosc (...), 
c’est une chronique adolescente assez ordinaire. Le contexte politico-musical ajoute certes 
du piment, mais il reste extérieur au récit des émois romantiques du héros. (...) charmant, mais pas inoubliable.

Tout ce que j'aime Jacek Borcuch

«James Dean polonais»

Ce récit initiatique, où les conflits intimes (entre fils et père) se mêlent aux secousses politiques, est dominé par un jeune comédien de 24 ans: Mateusz Kosciukiewicz, que ses fans ont déjà surnommé le «James Dean polonais». Même fougue, même belle gueule.

Tout ce que j'aime Jacek Borcuch

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