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Thomas et l'arc-en-ciel (A Shine of Rainbows)

Can. 2009. Drame de Vic Sarin avec John Bell, Connie Nielsen, Aidan Quinn. Alors qu'il forge un lien solide avec sa nouvelle mère, un orphelin se heurte à l'indifférence de son père adoptif, un pêcheur bourru. Thème connu traité sans grande subtilité. Réalisation appuyée. Musique intrusive. J. Bell émouvant. (sortie en salle: 23 avril 2010)

Général
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Thomas et l'arc-en-ciel (A Shine of Rainbows)

Général Général

Can. 2009. Drame de Vic Sarin avec John Bell, Connie Nielsen, Aidan Quinn.

Alors qu'il forge un lien solide avec sa nouvelle mère, un orphelin se heurte à l'indifférence de son père adoptif, un pêcheur bourru. Thème connu traité sans grande subtilité. Réalisation appuyée. Musique intrusive. J. Bell émouvant. (sortie en salle: 23 avril 2010)

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Les Films Séville
Tomas, gamin timide de huit ans, est arraché de son orphelinat par Maire, une épouse de pêcheur colorée et pleine de vivacité. Celle-ci l'emmène à Corrie Island, au large de l'Irlande, où il fait la connaissance d'Alec, son nouveau père, qui ne cache pas sa déception devant l'enfant chétif et quasi mutique que son épouse a choisi pour eux. Tout en gardant ses distances avec Alec, Tomas se lie d'amitié avec deux enfants du voisinage et s'attache à sa nouvelle mère, qui l'initie aux merveilles de la nature. Peu après qu'il eut pris en charge la survie d'un bébé phoque abandonné sur la plage, Tomas est soumis à une terrible épreuve qui risque de compromettre son avenir à Corrie Island.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On peut sans risque qualifier A SHINE OF RAINBOWS de version maritime et au masculin d'"Anne of Green Gables". Le film du Canadien d'origine australienne Vic Sarin (PARTITION), inspiré du roman de l'Anglaise Lilian Beckwith, oppose en effet un orphelin rouquin à deux parents adoptifs, l'un aimant, l'autre pas, et cultive bon nombre de situations douces-amères découlant de cette asymétrie, à grands renforts de symboles et d'images d'Épinal. Sans nier la beauté et le charme discret qui se dégage de l'ensemble, il faut souligner le manque de subtilité dans le traitement: acteurs trop beaux, paysages maritimes trop pittoresques, avec en complément une musique intrusive, d'inspiration traditionnelle, qui dicte la couleur sentimentale de chacune des scènes. En outre, le scénario gère plutôt mal le passage du temps, ce que les interprètes, l'émouvant petit John Bell en tête, savent toutefois nous faire oublier.

Texte : Martin Bilodeau

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