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The End of the Line

G.-B. 2009. Documentaire de Rupert Murray . Des côtes de Terre-Neuve jusqu'aux eaux profondes de l'Atlantique et du Pacifique, étude sur le phénomène alarmant de la surpêche. Reportage nuancé et bien documenté. Traitement formel à la manière d'un reportage télévisuel. Témoignages éclairants. (sortie en salle: 4 septembre 2009)

Général
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The End of the Line (The End of the Line)

Général Général

G.-B. 2009. Documentaire de Rupert Murray .

Des côtes de Terre-Neuve jusqu'aux eaux profondes de l'Atlantique et du Pacifique, étude sur le phénomène alarmant de la surpêche. Reportage nuancé et bien documenté. Traitement formel à la manière d'un reportage télévisuel. Témoignages éclairants. (sortie en salle: 4 septembre 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le livre de Charles Clover
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Se pourrait-il que d'ici cinquante ans, la mer soit complètement vidée de sa faune? Des côtes de Terre-Neuve, où la morue a presque complètement disparu au début des années 1990, jusqu'aux eaux profondes de l'Atlantique et du Pacifique, où des multinationales gourmandes déciment les dernières réserves de thon rouge, le documentariste Rupert Murray s'interroge sur le phénomène globalisé de la surpêche et rend compte des découvertes alarmantes faites par les chercheurs des cinq continents.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce documentaire bien fouillé, formaté sans grand souci formel selon les standards du reportage télévisuel, lève le voile sur une situation troublante en alignant placidement des faits indiscutables, qui forcent la remise en question de certains choix alimentaires. Parti du livre-enquête éponyme du journaliste anglais Charles Clover, Rupert Murray illustre avec éloquence l'accélération de la surpêche, ainsi que ses conséquences désastreuses sur l'écosystème marin et sur le destin des petits pêcheurs d'Afrique, dont le gibier est désormais pillé par les multinationales qui pêchent au large de leurs côtes. Les témoignages abondants et pertinents prônent la nuance et le discernement, à l'instar du cinéaste, qui évite les excès et les appels à l'indignation, si fréquents dans ce genre de film.

Texte : Martin Bilodeau

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