É.-U. 2009. Comédie dramatique de Ang Lee avec Demetri Martin, Imelda Staunton, Henry Goodman. En 1969 à Bethel, dans l'État de New York, le fils des propriétaires d'un motel décrépit rend possible la tenue du festival de Woodstock. Récit initiatique drôle et attachant, inspiré du livre autobiographique d'Elliot Tiber. Vibrante reconstitution d'époque. Réalisation dynamique. Bonne interprétation. (sortie en salle: 28 août 2009)
En 1969 à Bethel, dans l'État de New York, le fils des propriétaires d'un motel décrépit rend possible la tenue du festival de Woodstock. Récit initiatique drôle et attachant, inspiré du livre autobiographique d'Elliot Tiber. Vibrante reconstitution d'époque. Réalisation dynamique. Bonne interprétation. (sortie en salle: 28 août 2009)
Pour les quarante ans de Woodstock, le Taïwanais Ang Lee, doué chroniqueur des moeurs américaines (THE ICE STORM, BROKEBACK MOUNTAIN), évoque de façon drôle et attachante les coulisses de cet événement déterminant dans l'histoire du mouvement "peace and love". Portée par une vibrante et précise reconstitution d'époque, la dynamique mise en scène reprend par moments la technique de l'écran fragmenté du documentaire WOODSTOCK de Michael Wadleigh (procédé par ailleurs utilisé par Ang Lee dans son HULK). L'esprit libertaire véhiculé par cet immense festival et son effet bénéfique sur la vie du protagoniste et celle de ses parents constituent le noyau dur du film, la musique en tant que telle demeurant en retrait, comme un lointain bruit de fond. Pour incarner Elliot, l'humoriste Demetri Martin opte pour la sobriété, une performance sympathique mais un peu fade à côté de celles, plus extravagantes d'Imelda Staunton en mère juive ronchonne et de Liev Schreiber en travesti costaud, ex-Marine reconverti en expert en sécurité.
Texte : Louis-Paul Rioux