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Simon Konianski

Fr. 2009. Comédie de Micha Wald avec Jonathan Zaccaï, Popeck, Abraham Leber. À la mort de son père, survivant des camps de concentration, un chômeur en instance de divorce décide d'aller l'enterrer en Ukraine. Sujet très fort. Traitement un peu maladroit. Mise en scène aux effets ostentatoires. J. Zaccaï épatant. (sortie en salle: 16 avril 2010)

13 ans +
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Simon Konianski (Simon Konianski)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2009. Comédie de Micha Wald avec Jonathan Zaccaï, Popeck, Abraham Leber.

À la mort de son père, survivant des camps de concentration, un chômeur en instance de divorce décide d'aller l'enterrer en Ukraine. Sujet très fort. Traitement un peu maladroit. Mise en scène aux effets ostentatoires. J. Zaccaï épatant. (sortie en salle: 16 avril 2010)

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Tout va mal pour Simon Konianski. En instance de divorce, au chômage, cet enseignant bruxellois de 36 ans est en effet forcé de revenir vivre chez son vieux père, survivant des camps de la mort qui en ressasse sans relâche le souvenir. Pour la plus grande irritation de Simon, qui veut protéger son fils de six ans Hadrien, dont il partage la garde, des récits horrifiants de son aïeul. Lorsque ce dernier meurt subitement, Simon accepte d'aller l'enterrer en Ukraine, aux côtés de sa première femme, suivant les dernières volontés du défunt. La route, à bord d'une camionnette qui a connu de meilleurs jours, sera fertile en obstacles et embûches, d'autant que Simon, accompagné de son oncle paranoïaque et de sa tante, a outrepassé ses droits parentaux en emmenant Hadrien avec eux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

SIMON KONIANSKI est une oeuvre écartelée entre un sujet très fort, la transmission des peurs et des névroses du peuple juif, et le traitement un peu maladroit et primesautier privilégié par son réalisateur Micha Wald (VOLEURS DE CHEVAUX). En effet, les ruptures de ton sont nombreuses au fil de ce scénario sincère mais bricolé, qui au mitan du récit passe de la peinture de moeurs teintée d'absurde au road-movie fantaisiste, avec renouvellement des enjeux dramatiques dans le processus. Plusieurs situations amusantes pimentent cependant le voyage, tandis qu'à la mise en scène, le cinéaste multiplie les effets de style ostentatoires, qui déroutent et, encore une fois, dérangent la lecture plutôt que de la faciliter. Qu'à cela ne tienne, les interprètes, issus d'horizons divers, sauvent la mise, à commencer par Jonathan Zaccaï, épatant dans le rôle-titre.

Texte : Martin Bilodeau

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