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Serment mortel (Sorority Row)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de Stewart Hendler avec Briana Evigan, Leah Pipes, Rumer Willis. Quelques mois après avoir accidentellement provoqué la mort de leur amie, six étudiantes reçoivent d'inquiétants appels suggérant que la défunte cherche à se venger d'elles. Remake d'un film générique pimenté de répliques corsées et d'une bonne dose d'humour noir. Scénario allant de l'ingénieux au banal. Réalisation rythmée. Jeu persuasif des jeunes comédiennes. (sortie en salle: 11 septembre 2009)

13 ans + (violence, horreur)
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Serment mortel (Sorority Row)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de Stewart Hendler avec Briana Evigan, Leah Pipes, Rumer Willis.

Quelques mois après avoir accidentellement provoqué la mort de leur amie, six étudiantes reçoivent d'inquiétants appels suggérant que la défunte cherche à se venger d'elles. Remake d'un film générique pimenté de répliques corsées et d'une bonne dose d'humour noir. Scénario allant de l'ingénieux au banal. Réalisation rythmée. Jeu persuasif des jeunes comédiennes. (sortie en salle: 11 septembre 2009)

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Les Films Séville
Au cours de la fête marquant le début de leur dernière année de collège, Megan, Cassidy, Chugs, Claire, Ellie et la leader de leur sororité Jessica fomentent un coup pendable aux dépens de Garrett, frère de Chugs et petit ami infidèle de Megan. Le canular tourne mal et cette dernière est tuée. Jurant de garder le secret, le groupe se débarrasse du cadavre. Les mois passent et, alors que la boum de fin d'année s'annonce particulièrement mémorable, les «soeurs» se réunissent une dernière fois. Or des appels et des messages-textes menaçants en provenance du téléphone cellulaire de la défunte ont tôt fait de les mettre à cran, surtout Ellie. Cassidy, qui n'était pas de la funeste plaisanterie et était la seule à vouloir prévenir la police, fait preuve de plus de sang-froid à mesure que les cadavres s'empilent. De son côté, la caustique Jessica se soucie surtout d'assurer son avenir auprès du fils d'un politicien en pleine ascension.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Paru vers la fin du premier âge d'or du «slasher», en 1982, HOUSE ON SORORITY ROW n'a guère marqué les mémoires. Néanmoins, à l'heure d'une résurgence du genre, sa prémisse se prête bien au remake. Convoquant à peu près tous les succès récents (SCREAM et I KNOW WHAT YOU DID LAST SUMMER en tête) dans son intrigue d'abord ingénieuse puis platement controuvée, SORORITY ROW s'avère dans l'ensemble assez efficace. La réalisation rythmée ménage quelques effets-chocs bien amenés et la tension est maintenue jusqu'au dernier quart, moment où les invraisemblances d'usage se font trop grosses pour être ignorées. Le dénouement apparaît particulièrement prosaïque. Dommage, dans la mesure où le parti pris des scénaristes pour un humour noir corrosif réussit à maintenir le film à flot jusque-là. De fait, et sans rien enlever à l'ingéniosité des mises à mort, les répliques assassines, mitraillées par une brochette de jeunes comédiennes convaincantes, forment le noyau dur de l'affaire.

Texte : François Lévesque

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