Can. 2009. Comédie dramatique de Sylvain Archambault avec Dhanaé Audet-Beaulieu, Antoine L'Écuyer, Céline Bonnier. Démotivé, un joueur étoile de hockey collégial reprend son souffle au contact d'un enfant malade passionné par les Canadiens de Montréal. Intrigue assez convenue témoignant de l'attachement des Québécois à la légendaire équipe. Bonne intégration d'éléments documentaires en toile de fond. Réalisation alerte mais de facture télévisuelle. Distribution de qualité. (sortie en salle: 4 décembre 2009)
Démotivé, un joueur étoile de hockey collégial reprend son souffle au contact d'un enfant malade passionné par les Canadiens de Montréal. Intrigue assez convenue témoignant de l'attachement des Québécois à la légendaire équipe. Bonne intégration d'éléments documentaires en toile de fond. Réalisation alerte mais de facture télévisuelle. Distribution de qualité. (sortie en salle: 4 décembre 2009)
Exception faite du MAURICE RICHARD de Charles Binamé, le cinéma québécois a très peu célébré le Club de hockey Canadien. Si bien que ce dernier a profité de son centenaire pour commander ce "Lance et conte pour tous" assez convenu, où l'épopée des "Glorieux" reste en toile de fond, avec renfort occasionnel d'images d'archives plutôt bien intégrées au reste. Si le film parvient à illustrer l'engouement d'une bonne partie de la population québécoise pour la mythique équipe, la réalisation platement télévisuelle de Sylvain Archambault ("Les Lavigueur, la vraie histoire"), sa première pour le cinéma, éteint la flamme. Cela dit, le fan qui a le CH tatoué sur le coeur saura sans doute apprécier les scènes d'action sur la patinoire, jumelées parfois à des extraits de matchs réels, ainsi que les apparitions à l'écran du légendaire Jean Béliveau et de plusieurs joueurs de la formation 2008-2009 du Canadien venus échanger la rondelle avec les acteurs professionnels, tous bien dirigés.
Texte : Jean Beaulieu
Élène Dallaire - Séquences
Le montage (des) trois trames narratives est très faible. (...) La mise en scène trop télévisuelle nous fait rapidement décrocher. Les maquillages paraissent grossiers au grand écran et l'on rit presque (...) des yeux de raton laveur du petit malade. Ce n'est pas parce qu'il y a plusieurs plans dans une séquence que l'action en devient dynamique.
Michelle Coudé-Lord - Le Journal de Montréal
Sans doute parce qu'on parle (...) du Canadien, de son histoire, de son centenaire (...), on s'attendait à un scénario digne d'une grande finale de coupe Stanley. Le film (...) ne soulève pas une telle passion. Sa qualité première est qu'il amènera des familles au cinéma et que les enfants et les parents pourront partager leur amour du hockey et du CH. (...) mission accomplie.
Odile Tremblay - Le Devoir
On ne mettra pas l'échec du film sur le dos du jeune Antoine L'Écuyer, juste et prenant (...). Céline Bonnier, en infirmière dévouée (...), tire son éplingle du jeu. C'est l'histoire entortillée qui pose problème, avec de nombreux trous scénaristiques. La plupart des personnages, mal dessinés, se voient desservis par des revirements trop rapides.
Normand Provencher - Le Soleil
POUR TOUJOURS... LES CANADIENS est un film dépourvu d'âme et de personnalité, politiquement correct jusqu'au bout de la palette, fait de toute évidence pour plaire au plus grand nombre. Dans les circonstances, les personnages se débrouillent plutôt bien avec le peu qu'ils ont à défendre.
Marc-André Lussier - La Presse
Le récit fictionnel accumule (...) les clichés les plus éculés, tout en inventant une réalité qui, dans le contexte actuel, relève d’une suprême ironie (presque tous les joueurs vus à l’écran sont partis). Mélangez le tout et vous obtenez un produit bancal, lequel aura du mal à rassasier les sportifs de salon qu’espère attirer dans sa cage le «pusher» d’ailes de poulets qui commandite cette opération corporatiste.
Christopher Sykes - Mirror
The plot is admittedly predictable, with Audet-Beaulieu and L'Écuyer helping each other overcome their obstacles. But if you wade through the cheese and look at the film as a fairy tale, it's an enjoyable and tender tribute.
Manon Dumais - Voir
Certes, on vibre à voir sur grand écran nos Glorieux, toutes générations confondues (...). Là où le bât blesse, c'est lorsqu'on quitte, trop tôt et trop souvent, le documentaire pour plonger dans la fiction. (...) Cousue de fil blanc (...), l'histoire reliant un jeune hockeyeur (...), un gamin en attente d'un rein (...) et le chauffeur de zamboni du Centre Bell (...) prend ainsi les allures d'une info-pub pour l'hôpital Sainte-Justine, qui célèbre également ses 100 ans, et le club de la Sainte-Flanelle.