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OSS 117, Rio ne répond plus...

Fr. 2009. Comédie d'espionnage de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Louise Monot, Rüdiger Vogler. À Rio en 1967, un agent des services secrets français fait équipe avec une espionne du Mossad afin de retrouver un vieux criminel de guerre nazi. Suite énergique d'un film à succès. Scénario prétexte à un torrent de gags et à l'exploitation de motifs rétro. Rythme inconstant. J. Dujardin solide. (sortie en salle: 24 juillet 2009)

Général
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OSS 117, Rio ne répond plus... (OSS 117, Rio ne répond plus...)

Général Général

Fr. 2009. Comédie d'espionnage de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, Louise Monot, Rüdiger Vogler.

À Rio en 1967, un agent des services secrets français fait équipe avec une espionne du Mossad afin de retrouver un vieux criminel de guerre nazi. Suite énergique d'un film à succès. Scénario prétexte à un torrent de gags et à l'exploitation de motifs rétro. Rythme inconstant. J. Dujardin solide. (sortie en salle: 24 juillet 2009)

À son retour de vacances en Chine, où il a troué la peau de quelques vilains "jaunes", Hubert Bonnisseur de la Bath, alias OSS 117, prend le chemin de Rio. Sa mission: remettre une forte somme à un vieux criminel de guerre nazi, en échange de deux microfilms incriminants pour la France. Nous sommes en 1967, mais l'agent des services secrets français, ignorant, chauvin et veinard comme personne, comprend à peine les enjeux du dossier. Son esprit s'embrume encore davantage lorsque des membres du Mossad, qui traquent le même nazi, lui proposent de faire équipe avec Dolorès, une haut-gradée en minijupe. Celle-ci, enchantée de fréquenter OSS 117, considéré comme une légende des services secrets, a tôt fait de déchanter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il y a un peu du Mister Chance de BEING THERE dans le personnage campé par le solide Jean Dujardin dans OSS 117, RIO NE RÉPOND PLUS. En effet, ils sont tous les deux très limités et en même temps surestimés par leur entourage. Là s'arrête la comparaison, comme en témoigne ce second volet des aventures de l'agent des services secrets français, qui réveille le spectre de la France collaboratrice de Pétain, là où l'épisode inaugural, également réalisé par Michel Hazanavicius (OSS 117, LE CAIRE, NID D'ESPION), s'amusait à épingler la France coloniale de De Gaulle. Le scénario annonce clairement les enjeux, place les personnages sur l'échiquier, de façon à ce que l'intrigue possède une source et une direction. Mais elle devient rapidement accessoire, prétexte, d'une part, à un itinéraire de gags d'une efficacité redoutable, d'autre part, à un jeu de formes et de couleurs très stimulant, le cinéaste prenant plaisir à exploiter avec minutie les motifs exotiques et la technique, très populaire à l'époque, du split-screen. Résultat: une comédie rétro ludique, dont le rythme s'alourdit toutefois dans la deuxième partie.

Texte : Martin Bilodeau

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