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Obsédée (Obsessed)

É.-U. 2009. Thriller de Steve Shill avec Idris Elba, Ali Larter, Beyoncé Knowles. Un cadre supérieur marié et père d'un bambin voit son bonheur menacé par une nouvelle employée obsessivement amoureuse de lui. Scénario peu rigoureux à la trame usée. Dénouement assez percutant. Réalisation soignée mais superficielle. Interprétation solide. (sortie en salle: 24 avril 2009)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Obsédée (Obsessed)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2009. Thriller de Steve Shill avec Idris Elba, Ali Larter, Beyoncé Knowles.

Un cadre supérieur marié et père d'un bambin voit son bonheur menacé par une nouvelle employée obsessivement amoureuse de lui. Scénario peu rigoureux à la trame usée. Dénouement assez percutant. Réalisation soignée mais superficielle. Interprétation solide. (sortie en salle: 24 avril 2009)

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Derek, cadre supérieur dans une firme d'investissements, file le parfait bonheur auprès de son épouse Sharon et de leur adorable bambin. Jusqu'à ce que Lisa, séduisante secrétaire intérimaire, développe un fort sentiment amoureux pour lui. En bon mari fidèle, Derek résiste aux avances répétées de l'entreprenante jeune femme. Mais les choses se corsent lorsque, durant un séminaire dans un hôtel, Lisa, se faisant passer pour la femme de Derek, s'immisce dans la chambre de celui-ci et, nue dans son lit, fait une tentative de suicide. En apprenant la nouvelle, Sharon, qui se sent trahie, met Derek à la porte. Le pauvre époux n'est pas au bout de ses peines.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs de ce thriller reprennent sans grande originalité la trame usée de l'amoureuse psychotique qui ruine la vie familiale d'un père plus ou moins irréprochable. Résultat: une sorte de FATAL ATTRACTION du nouveau millénaire, à la sauce afro-américaine, dans lequel les antécédents de cette érotomane non déclarée apparaissent nébuleux, ses motivations et son machiavélisme, arbitraires. De plus, un développement soigneusement mis en place, et d'une importance cruciale, est curieusement laissé en plan. D'autre part, la description de la vie en entreprise, telle que dépeinte dans le film, laisse un arrière-goût macho et rétrograde. Issu de la télévision («The Sopranos», «Rome», «The Tudors», etc.), Steve Shill signe une première réalisation soignée mais superficielle et au rythme incertain. Heureusement, le dénouement, percutant et tendu, ainsi que l'interprétation, assez solide, rachètent en partie ces lacunes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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