É.-U. 2009. Drame biographique de George Tillman Jr. avec Jamal Woolard, Angela Bassett, Derek Luke. La vie tumultueuse et la carrière fulgurante du rappeur new-yorkais Christopher Wallace, alias Notorious B.I.G., assassiné à Los Angeles en mars 1997. Évocation passionnante du destin tragique d'une figure marquante du hip-hop. Quelques clichés. Réalisation vivante, surtout lors des nombreux numéros musicaux, très réussis. Performance puissante de J. Woolard. (sortie en salle: 16 janvier 2009)
La vie tumultueuse et la carrière fulgurante du rappeur new-yorkais Christopher Wallace, alias Notorious B.I.G., assassiné à Los Angeles en mars 1997. Évocation passionnante du destin tragique d'une figure marquante du hip-hop. Quelques clichés. Réalisation vivante, surtout lors des nombreux numéros musicaux, très réussis. Performance puissante de J. Woolard. (sortie en salle: 16 janvier 2009)
Plus près du solide 8 MILE (la vie romancée d'Eminem) que du plutôt raté GET RICH OR DIE TRYIN' (les premières années de 50 Cent), NOTORIOUS, évocation du destin tragique d'une autre figure marquante du hip-hop, s'avère assez passionnant. Et ce, malgré une structure narrative classique, quelques clichés d'usage et certains personnages secondaires mal développés. Sans complaisance, Wallace est dépeint dans le film à la fois comme un gros nounours attachant et un infidèle égocentrique capable d'explosions de violence. Une violence d'ailleurs omniprésente dans la sous-culture du rap et son industrie, dont les rouages sont ici illustrés avec éloquence. Sans abuser des effets clinquants, la réalisation de George Tillman Jr. (MEN OF HONOR) demeure vivante, surtout lors des nombreux numéros musicaux, très réussis. Dans le rôle-titre, Jamal Woolard livre une performance puissante, d'une indéniable humanité, tandis que Christopher Jordan Wallace, le fils du défunt rappeur et de Faith Evans, incarne de facon convaincante son père dans ses jeunes années.
Texte : Louis-Paul Rioux
Philippe Renaud - La Presse
(...) le film est assez fade (...) et il dresse un portrait forcément simplifié et incomplet du personnage (...). Mais surtout, le film parvient mal à rappeler à quel point le talent de Biggie Smalls était unique. (...) la mémoire du rappeur est mieux servie par les enregistrements qu'il a laissés que par ce film biographique, produit (et autorisé...) par Maman Wallace.