É.-U. 2009. Film à sketches de Fatih Akin, Yvan Attal, Randy Balsmeyer, Allen Hughes, Shunji Iwai, Jiang Wen, Shekhar Kapur, Joshua Marston, Mira Nair, Natalie Portman, Brett Ratner avec Hayden Christensen, Andy Garcia, Rachel Bilson. Ronde amoureuse à travers la Grosse Pomme, ponctuée de rencontres avec une faune bigarrée. Tableau hétéroclite d'une qualité inégale. Ruptures de ton. Réalisation compétente, aux styles variés. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 27 novembre 2009)
É.-U. 2009. Film à sketches de Fatih Akin, Yvan Attal, Randy Balsmeyer, Allen Hughes, Shunji Iwai, Jiang Wen, Shekhar Kapur, Joshua Marston, Mira Nair, Natalie Portman, Brett Ratner avec Hayden Christensen, Andy Garcia, Rachel Bilson.
Ronde amoureuse à travers la Grosse Pomme, ponctuée de rencontres avec une faune bigarrée. Tableau hétéroclite d'une qualité inégale. Ruptures de ton. Réalisation compétente, aux styles variés. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 27 novembre 2009)
Faisant suite à PARIS JE T'AIME, qui a inauguré un concept qui devrait sous peu s'étendre à d'autres métropoles mondiales (dont Rio et Shanghai), NEW YORK, I LOVE YOU risque peu de marquer l'histoire. Ce tableau hétéroclite de la métropole américaine, brossé par onze cinéastes issus des quatre coins du monde et aux styles variés (dont l'Indienne Mira Nair et l'Allemand Fatih Akin), peine à convaincre en raison de la qualité très inégale des segments qui le composent et des ruptures de ton qui brisent l'unité. Cela dit, certains se distinguent par leur originalité formelle - tel celui, insolite, de Shekhar Kapur avec la formidable Julie Christie en cantatrice vieillissante -, d'autres par leur qualité dramatique, comme celui d'Allen Hugues sur les conséquences inattendues d'une aventure d'un soir. Le thème de l'amour, sous toutes ses formes permises et interdites, domine dans cette production un peu cahoteuse dans son déroulement, à l'écriture parfois laborieuse, dans laquelle une belle brochette d'acteurs s'investit tout de même avec enthousiasme.
Texte : Martin Bilodeau