Suèd. 2009. Drame policier de Daniel Alfredson avec Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Annika Hallin. Un journaliste tente de prouver que son amie accusée de meurtres a été victime d'un complot d'une section occulte de l'État suédois, afin de protéger un ex-espion soviétique. Adaptation satisfaisante de l'ultime volet de la trilogie de Stieg Larsson. Récit bavard mais mené sans temps mort. Réalisation fonctionnelle. Scènes d'action percutantes. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 30 avril 2010)
Un journaliste tente de prouver que son amie accusée de meurtres a été victime d'un complot d'une section occulte de l'État suédois, afin de protéger un ex-espion soviétique. Adaptation satisfaisante de l'ultime volet de la trilogie de Stieg Larsson. Récit bavard mais mené sans temps mort. Réalisation fonctionnelle. Scènes d'action percutantes. Interprétation satisfaisante. (sortie en salle: 30 avril 2010)
Daniel Alfredson clôt de façon satisfaisante l'adaptation de la populaire trilogie du défunt Stieg Larsson. Se présentant cette fois comme un amalgame de thriller paranoïaque, d'enquête policière et de drame judiciaire, le récit, bien que bavard, est mené sans temps mort, des intrigues secondaires du livre ayant été écartées à bon escient pour plus de clarté et d'efficience. Bien entendu, la charge très documentée de Larsson sur les errements et abus de pouvoir du gouvernement suédois est ici réduite à l'essentiel, c'est-à-dire au cas particulier de Lisbeth Salander. Une fois de plus, la réalisation d'Alfredson (il avait signé le deuxième volet de la série) trahit les origines télévisuelles de la production, mais elle s'avère efficace, surtout lors des quelques scènes d'action, filmées de façon percutante. Michael Nyqvist continue à camper avec aplomb mais sans grand relief le tenace redresseur de torts Mikael Blomkvist, face à une Noomi Rapace un peu plus effacée mais toujours très solide et colorée dans le rôle de l'imprévisible Lisbeth.
Texte : Louis-Paul Rioux