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Micmacs à tire-larigot

Fr. 2009. Comédie de Jean-Pierre Jeunet avec Dany Boon, André Dussollier, Nicolas Marié. Avec l'aide d'une bande de squatters, un jeune sans-abri solitaire entreprend de se venger des marchands d'armes qui ont gâché son existence. Production attrayante et excentrique. Scénario à portée sociale manquant de muscle. Réalisation originale et maîtrisée. Excellent D. Boon. (sortie en salle: 4 juin 2010)

Général
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Micmacs à tire-larigot (Micmacs à tire-larigot)

Général Général

Fr. 2009. Comédie de Jean-Pierre Jeunet avec Dany Boon, André Dussollier, Nicolas Marié.

Avec l'aide d'une bande de squatters, un jeune sans-abri solitaire entreprend de se venger des marchands d'armes qui ont gâché son existence. Production attrayante et excentrique. Scénario à portée sociale manquant de muscle. Réalisation originale et maîtrisée. Excellent D. Boon. (sortie en salle: 4 juin 2010)

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Le destin de Bazil, employé sans histoire dans un club vidéo, bascule le soir où, alors qu'il est témoin d'une fusillade entre deux gangs rivaux, une balle perdue se loge dans son cerveau. À sa sortie de l'hôpital, où le chirurgien a choisi de ne pas l'opérer, le jeune solitaire aux sens déréglés se retrouve sans abri et sans boulot. Sa bonne étoile ne tarde pas à remonter grâce à Placard, un clochard qui le conduit dans une caverne urbaine squattée par une bande de joyeux lurons qui vivent de la récupération. Sa nouvelle famille l'aidera bientôt à se venger des deux marchands d'armes qui ont gâché sa vie: celui qui a fabriqué la balle enfermée dans son crâne, et celui qui a manufacturé la mine antipersonnel qui a autrefois tué son père, le condamnant à un destin d'orphelin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jean-Pierre Jeunet et Dany Boon. Deux des noms les plus rentables de l'Hexagone, réunis sur la même affiche. Les attentes, sur le plan commercial, étaient démesurées. Et les espoirs, sur le plan artistique, sont déçus. La faute au scénario, qui manque de muscle et de portée et qui sert uniquement de support à une série de beaux numéros de cirque jeunetiens. Tout en renouant avec l'esprit joyeusement excentrique de DELICATESSEN, le cinéaste opère ici un virage social, guère subtil toutefois, en dénonçant avec raison les marchands d'armes en costume-cravate qui sèment à distance la mort et le chaos. Au carrefour de la bande dessinée et du réalisme poétique, avec un chouïa de film noir (THE BIG SLEEP étant un motif récurrent) et d'OCEAN'S ELEVEN, le film, très attrayant pour l'oeil, ne prend pourtant jamais complètement forme. À tout le moins Boon, dans un rôle quasi muet écrit à l'origine pour Jamel Debbouze, lui donne une direction. L'acteur dépasse d'une tête toute la distribution, où surjouent Jean-Pierre Marielle et Yolande Moreau.

Texte : Martin Bilodeau

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