É.-U. 2009. Drame d'horreur de Patrick Lussier avec Jensen Ackles, Jaime King, Kerr Smith. De retour dans son patelin dix ans après un massacre survenu le jour de la Saint-Valentin, un jeune homme est suspecté lorsque les meurtres reprennent. Remake laborieux et paresseux d'un film de 1981. Emploi de la technologie 3D judicieux mais vite redondant. Réalisation routinière. Interprétation sans relief. (sortie en salle: 16 janvier 2009)
De retour dans son patelin dix ans après un massacre survenu le jour de la Saint-Valentin, un jeune homme est suspecté lorsque les meurtres reprennent. Remake laborieux et paresseux d'un film de 1981. Emploi de la technologie 3D judicieux mais vite redondant. Réalisation routinière. Interprétation sans relief. (sortie en salle: 16 janvier 2009)
Bien que MY BLOODY VALENTINE 3D se réclame du film de George Mihalka sorti en 1981 (au plus fort de la vague des «slashers), bien peu de choses subsistent de l'original. Cela n'empêche nullement le film de Patrick Lussier (DRACULA 2000) d'aligner clichés et poncifs sans souci apparent de renouvellement. Très prévisible, l'intrigue frôle la triche et débouche sur un dénouement laborieux avec montage récapitulatif à la clé, comme pour s'assurer la compréhension du spectateur berné. Construit autour de la technologie 3D, le film comporte son lot de trouvailles macabres, quoique vite redondantes. La réalisation est compétente mais demeure routinière. Les personnages étant tous unidimensionnels, on ne s'étonnera guère du manque de relief de l'interprétation.
Texte : François Lévesque