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Liberté (Korkoro)

Fr. 2009. Drame de Tony Gatlif avec James Thierrée, Marc Lavoine, Marie-Josée Croze. En 1943, dans un village français en zone occupée, des Tsiganes harcelés par la police sont aidés par le maire et l'institutrice, résistante également employée à la mairie. Récit pétri d'humanisme sur le génocide des roms, inspiré de faits réels. Personnages de Justes trop schématiques. Mise en scène réservant quelques idées fortes. Rythme incertain. Interprétation sentie. (sortie en salle: 7 mai 2010)

Général
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Liberté (Korkoro)

Général Général

Fr. 2009. Drame de Tony Gatlif avec James Thierrée, Marc Lavoine, Marie-Josée Croze.

En 1943, dans un village français en zone occupée, des Tsiganes harcelés par la police sont aidés par le maire et l'institutrice, résistante également employée à la mairie. Récit pétri d'humanisme sur le génocide des roms, inspiré de faits réels. Personnages de Justes trop schématiques. Mise en scène réservant quelques idées fortes. Rythme incertain. Interprétation sentie. (sortie en salle: 7 mai 2010)

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France, 1943. Des Tsiganes viennent s'établir près d'un village en zone occupée, pour le temps des vendanges. Ils trimballent avec eux un petit orphelin, que Théodore, vétérinaire et maire de l'endroit, recueille chez lui. Ce dernier n'est pas insensible aux charmes de la nouvelle institutrice, mademoiselle Lundi, une résistante également employée à la mairie. Celle-ci en vient à apprendre à lire et à écrire aux petits bohémiens, ainsi qu'à Taloche, un adulte au coeur d'enfant, qui traîne son violon partout où il va. Arrétés par les autorités françaises, qui interdisent le nomadisme sur le territoire, les Tsiganes sont sauvés par Théodore, qui leur vend une de ses propriétés afin de les sédentariser aux yeux de la loi. Mais son généreux geste n'est pas du goût de ses voisins. Et la guerre se poursuivant, le gouvernement de Vichy resserre l'étau sur ces nomades à la réputation de voleurs, ainsi que sur mademoiselle Lundi...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour aborder le génocide des roms, un sujet douloureux (inédit au cinéma) qu'il portait en lui depuis plus de trente ans, le gitan Tony Gatlif (MONDO, EXILS) a conçu un récit sensible et pétri d'humanisme, inspiré d'éléments authentiques composites. Une ode à la tolérance touchante et nécessaire donc, qui n'est toutefois pas exempte de clichés et de lourdeurs, avec ses deux personnages de Justes trop schématiques pour emporter l'adhésion, malgré le jeu senti de Marc Lavoine et Marie-Josée Croze. En dépit d'un rythme incertain, la mise en scène de Gatlif réserve quelques idées fortes, à commencer par la toute première image du film, d'une poignante poésie. Chargé presque à lui seul d'incarner l'âme et l'ardent désir de liberté du peuple rom, l'acrobate et musicien James Thiérrée, petit-fils de Charlie Chaplin, livre une performance très physique et survoltée dans la peau de l'exubérant Taloche. Le caractère résolument hystérique de cette prestation ne sera cependant pas du goût de tous.

Texte : Louis-Paul Rioux

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