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Les Volontés de Nora (Cinco Dias sin Nora)

Mex. 2009. Comédie de Mariana Chenillo avec Fernando Lujan, Silvia Mariscal, Max Kerlow. Le suicide d'une femme juive cause bien des tourments à son ex-époux athée alors que parents et proches convergent vers l'appartement de la défunte. Chronique douce-amère modeste mais chaleureuse. Quelques raccourcis dramatiques. Réalisation simple mais concertée. F. Lujan impeccable. (sortie en salle: 18 juin 2010)

En attente de classement
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Les Volontés de Nora (Cinco Dias sin Nora)

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Mex. 2009. Comédie de Mariana Chenillo avec Fernando Lujan, Silvia Mariscal, Max Kerlow.

Le suicide d'une femme juive cause bien des tourments à son ex-époux athée alors que parents et proches convergent vers l'appartement de la défunte. Chronique douce-amère modeste mais chaleureuse. Quelques raccourcis dramatiques. Réalisation simple mais concertée. F. Lujan impeccable. (sortie en salle: 18 juin 2010)

En venant déposer chez Nora, son ex-épouse, des paquets livrés chez lui par erreur, José découvre le corps sans vie de cette dernière, qui s'est suicidée. Il n'a pas sitôt prévenu leur fils, en voyage aux États-Unis, que le rabbin Jacowitz débarque, défiant les convictions athées de José. Lequel comprend rapidement que Nora a soigneusement planifié son départ, le jour du sabbat précédant la Pâque juive, afin de laisser à tout un chacun le temps d'arriver. Alors que les parents et les proches convergent vers l'appartement de la défunte, José revisite en pensée leur mariage et réalise que Nora lui a caché des choses qui se trouvent à présent dissimulées non loin de sa dépouille, dans le classeur de sa chambre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur les thèmes du deuil et du secret, NORA'S WILL brode une chronique douce-amère modeste mais chaleureuse campée dans le Mexico contemporain. Grâce à une prémisse inusitée et, il appert, autobiographique, Mariana Chenillo évite plusieurs écueils inhérents à un sujet rebattu. Ainsi, le cheminement de l'ex mari endeuillé prend-il le dessus et son désenchantement insuffle au film un humour las tout à fait séduisant. Cela dit, le scénario accuse quelques raccourcis dramatiques, notamment des flashbacks un brin plaqués qui, au final, disent bien peu de choses sur la disparue et sa condition. En outre, la critique religieuse en filigrane apparait très sage, voire consensuelle. Malgré un budget réduit, Chenillo signe une réalisation concertée. Fernando Lujan, charismatique, porte le film sans effort apparent et offre une interprétation impeccable.

Texte : François Lévesque

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