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Les Regrets

Fr. 2009. Drame sentimental de Cédric Kahn avec Yvan Attal, Valeria Bruni Tedeschi, Arly Jover. Un architecte qui partage un cabinet avec son épouse devient l'amant d'une ancienne flamme, également mariée. Variations sur le thème du regret amoureux. Plusieurs redondances et passages à vide. Mise en scène réfléchie. Trame sonore évocatrice. Chimie parfaite entre les deux vedettes. (sortie en salle: 13 août 2010)

Général
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Les Regrets (Les Regrets)

Général Général

Fr. 2009. Drame sentimental de Cédric Kahn avec Yvan Attal, Valeria Bruni Tedeschi, Arly Jover.

Un architecte qui partage un cabinet avec son épouse devient l'amant d'une ancienne flamme, également mariée. Variations sur le thème du regret amoureux. Plusieurs redondances et passages à vide. Mise en scène réfléchie. Trame sonore évocatrice. Chimie parfaite entre les deux vedettes. (sortie en salle: 13 août 2010)

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Au retour d'un voyage en province où il a visité sa mère mourante, Mathieu, un architecte parisien partageant un cabinet avec son épouse Lisa, croise par hasard Maya, une ancienne fiancée qu'il a quittée quinze ans plus tôt sans lui fournir d'explication. Visiblement ébranlés par ces retrouvailles inopinées, les anciens amants reprennent contact et, à l'insu de leurs conjoints respectifs, ravivent la flamme de leur amour passionnel. Bientôt, leurs rendez-vous clandestins deviennent si intenses que leur culpabilité s'estompe et que le monde extérieur leur échappe. Ainsi, alors que Lisa le pousse à participer à un ambitieux concours architectural, Mathieu se détache de plus en plus de son couple, bien réel, pour se réfugier dans celui que Maya et lui fantasment, sans toutefois oser le matérialiser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cédric Kahn (ROBERTO SUCCO, FEUX ROUGES) reconnaît s'être inspiré de LA FEMME D'À CÔTÉ de François Truffaut, principalement de la prémisse. Or bien d'autres oeuvres, telles THE END OF THE AFFAIR et INTERMEZZO, semblent hanter ces variations répétitives autour du regret amoureux et des valse-hésitations du coeur. Outre les lassantes redites, on regrette un dénouement-confrontation frôlant le ridicule et un épilogue plaqué absolument inutile. Qu'à cela ne tienne, la mise en scène réfléchie de Kahn, soutenue par un montage fin, confère à l'ensemble un certain allant même lors des passages à vide. Le film profite également de la trame sonore évocatrice de Philip Glass qui décline intelligemment un très beau thème. Enfin, Valéria Bruni Tedeschi et Yvan Attal, qui forment à l'écran un couple séduisant et assorti, offrent un jeu d'une intensité bien calibrée.

Texte : François Lévesque

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