Fr. 2009. Comédie de moeurs de Riad Sattouf avec Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières. Les tribulations de deux adolescents puceaux et pas très beaux qui rêvent de séduire les plus belles filles de leur lycée. Portrait cru et sans complaisance de l'âge ingrat. Mise en scène sobre. Rythme inégal. Jeu confondant de naturel des deux principaux interprètes. (sortie en salle: 30 octobre 2009)
Les tribulations de deux adolescents puceaux et pas très beaux qui rêvent de séduire les plus belles filles de leur lycée. Portrait cru et sans complaisance de l'âge ingrat. Mise en scène sobre. Rythme inégal. Jeu confondant de naturel des deux principaux interprètes. (sortie en salle: 30 octobre 2009)
Ce premier long métrage du bédéiste Riad Sattouf renoue avec des préoccupations qui ont marqué plusieurs de ses oeuvres antérieures, dont les affres de l'adolescence. Derrière un titre plein d'ironie, LES BEAUX GOSSES dresse le portrait cru et sans complaisance de deux ados hormonaux qui, comme leurs cousins de SUPERBAD, voient leur virginité comme une fatalité. Résultat: un récit enjoué, souvent drôle et chargé d'observations pertinentes. Le rythme n'est pas toujours constant et quelques passages laborieux ankylosent le film, mis en scène avec sobriété. Il se dégage néanmoins de l'ensemble un parfum de vérité, attribuable entre autres au jeu naturel et à l'assurance des jeunes interprètes, au premier chef Vincent Lacoste et Anthony Sonigo.
Texte : André Lavoie
Aurélien Ferenczi - Télérama
Un teenage movie de plus? Mais un film d'ados à nul autre pareil. Autrement plus cru, et donc authentique, que certains de ses homologues d'outre-Atlantique (...); et surtout d'une invention comique permanente. (...) La force du film réside dans son drôle de réalisme décalé. (...) Un film d'ados pour tous les âges.
Christophe Carrière - L'Express
LES BEAUX GOSSES, s'il ne brille pas par sa mise en scène, est une vision naturaliste et néanmoins hilarante de l'adolescence, dans ce qu'elle a de plus pathétique et de plus excitant à la fois. Du râteau au roulage de pelle, de la rébellion à la scolarité mouvementée: le panorama est complet, transcendé par le regard tendre et impitoyable de Riad Sattouf.
Aurore Lehmann - Voir
Avec leur acné, leur allure dégingandée, leur démarche maladroite et leurs désastres capillaires, les ados de Riad Sattouf sont d'abord rebutants, mais deviennent bientôt attachants tant leurs déboires, leurs revers et leurs vaines tentatives d'être cool s'avèrent d'une troublante et amusante authenticité.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
(...) un film rare qui réconcilie divertissement et subtilité, gaieté et amertume, esprit potache et justesse de touche. Un film frais comme un gardon, capable de mettre le spectateur en joie à partir d'une réalité pourtant maussade et d'une intrigue rebattue.
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur
LES BEAUX GOSSES (...) épouse les contours de la comédie adolescente, tendance américaine mais la sottise en moins. Il transforme par son acuité, son humour et son intelligence, les passages obligés et ingrats en moments de vérité et de drôlerie. Les jeunes acteurs sont excellents.