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Le Temps qu'il reste (The Time That Remains)

Fr. 2009. Comédie dramatique de Elia Suleiman avec Elia Suleiman, Saleh Bakri, Samar Qudha Tanus. Le cinéaste palestinien raconte l'histoire des membres de sa famille, depuis la création de l'État d'Israël jusqu'à la construction du mur de séparation. Chronique familiale et politique plutôt distanciée. Touches d'humour bien dosées. Mise en scène réfléchie. Interprétation détachée. (sortie en salle: 4 février 2011)

Général
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Le Temps qu'il reste (The Time That Remains)

Général Général

Fr. 2009. Comédie dramatique de Elia Suleiman avec Elia Suleiman, Saleh Bakri, Samar Qudha Tanus.

Le cinéaste palestinien raconte l'histoire des membres de sa famille, depuis la création de l'État d'Israël jusqu'à la construction du mur de séparation. Chronique familiale et politique plutôt distanciée. Touches d'humour bien dosées. Mise en scène réfléchie. Interprétation détachée. (sortie en salle: 4 février 2011)

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Nazareth, 1948. L'armée israélienne est venue à bout des derniers résistants palestiniens. Parmi ceux-ci figure Fuad Suleiman, un jeune armurier clandestin qui refuse de se soumettre. Menacé d'exécution, il est battu puis laissé pour mort. En 1970, Fuad est marié et père du petit Elia. Malgré sa santé précaire, il poursuit ses activités de résistance auprès d'un réseau de trafiquants d'armes en provenance du Liban. Puis un jour, la police débarque sous le regard inquiet d'Elia. Dix ans plus tard, la santé de Fuad ne s'est pas améliorée. Elia, pour sa part, a épousé les idéaux paternels, tant et si bien qu'on le menace d'expulsion. Des années plus tard, Elia, devenu cinéaste, rentre chez lui au terme d'un long exil. Son père est mort et sa mère, atteinte de diabète, s'est murée dans le silence. Au fil des jours, il reprend contact avec sa terre natale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette chronique familiale à saveur politique s'inspire des souvenirs du réalisateur Elia Suleiman (INTERVENTION DIVINE), ainsi que des journaux intimes de ses parents, à qui le film est d'ailleurs dédié. Étonnamment, cette oeuvre de regards et de silences privilégie une certaine distance dans sa manière de présenter des personnages qui communiquent peu ou pas du tout. Impossible, dès lors, de s'identifier à l'un ou l'autre. En contradiction avec ce parti pris, de nombreuses touches d'humour émaillent le récit et lui confèrent, çà et là, des accents chaleureux. Le choc de ces deux sensibilités provoque une impression de déséquilibre. La mise en scène se révèle toutefois fort réfléchie. D'une présence indéniable à l'écran, les interprètes, dont l'auteur, offrent un jeu détaché d'une étonnante unité.

Texte : François Lévesque

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