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Le Quatrième Type (The Fourth Kind)

É.-U. 2009. Drame fantastique de Olatunde Osunsanmi avec Milla Jovovich, Elias Koteas, Will Patton. En Alaska, au début du XXIe siècle, une psychothérapeute se convainc qu'elle et certains de ses patients ont été momentanément enlevés par des extraterrestres. Récit prétendument inspiré de faits vécus, accréditant des croyances douteuses. Réalisation plutôt habile, mais aux effets insistants. Interprétation louable. (sortie en salle: 6 novembre 2009)

13 ans + (violence, horreur)
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Le Quatrième Type (The Fourth Kind)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2009. Drame fantastique de Olatunde Osunsanmi avec Milla Jovovich, Elias Koteas, Will Patton.

En Alaska, au début du XXIe siècle, une psychothérapeute se convainc qu'elle et certains de ses patients ont été momentanément enlevés par des extraterrestres. Récit prétendument inspiré de faits vécus, accréditant des croyances douteuses. Réalisation plutôt habile, mais aux effets insistants. Interprétation louable. (sortie en salle: 6 novembre 2009)

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Nome, Alaska, début 2000. Abigail Tyler assiste impuissante à la mort violente et mystérieuse de son mari. Mère d'un adolescent et d'une petite fille devenue aveugle depuis le drame, la jeune femme surmonte son deuil en se consacrant à son travail de psychothérapeute. Soumettant à des séances d'hypnose dûment filmées certains de ses patients sujets à des troubles du sommeil, Abigail découvre qu'ils ont vécu une forme de possession particulièrement terrifiante. Or, la thérapeute aurait elle-même été victime de ce phénomène, comme en témoignent les bruits effroyables et les hurlements captés par son mini magnétophone resté allumé après qu'elle se soit assoupie à la fin d'une journée. Se faisant hypnotiser par un collègue en compagnie d'un spécialiste des langues mortes, Abigail réalise que ce soir-là, à l'instar de ses patients, elle a été momentanément enlevée par une entité extraterrestre s'exprimant dans un langage qui ressemble au sumérien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prétendument inspiré de faits vécus, THE FOURTH KIND s'avère moins probant que le récent PARANORMAL ACTIVITY, qui traitait d'un sujet similaire. Accréditant des croyances aussi douteuses que persistantes sur les visites cachées d'extraterrestres hostiles et un complot du FBI visant à camoufler ces supposés phénomènes, le scénario est à la limite du risible. Pourtant, Olatunde Osunsanmi (THE CAVERN, inédit au Québec) ne ménage aucun effort pour nous faire croire à son canular. D'abord en reprenant de façon plutôt habile le procédé de l'écran fragmenté pour opposer images de la "vraie" Abigail et scènes "reconstituées". Ensuite en conservant un ton résolument sérieux en toutes circonstances. Le hic, c'est que la musique, exagérément dramatique, souligne chaque effet, alors que la sobriété aurait été de mise. Du coup, au lieu d'être fascinante, l'expérience devient irritante pour le spectateur. Dans les circonstances, les interprètes font un travail louable, l'intense et habitée Milla Jovovich en tête.

Texte : Louis-Paul Rioux

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