It. 2009. Comédie dramatique de Ferzan Ozpetek avec Riccardo Scamarcio, Nicole Grimaudo, Alessandro Preziosi. La vie d'une riche famille est bouleversée lorsque le fils aîné annonce qu'il est homosexuel, devançant son frère cadet qui souhaitait faire le même aveu. Portrait de famille ironique frôlant le vaudeville. Quelques clichés et traits caricaturaux. Réalisation dynamique. Bonne interprétation. (sortie en salle: 9 septembre 2011)
La vie d'une riche famille est bouleversée lorsque le fils aîné annonce qu'il est homosexuel, devançant son frère cadet qui souhaitait faire le même aveu. Portrait de famille ironique frôlant le vaudeville. Quelques clichés et traits caricaturaux. Réalisation dynamique. Bonne interprétation. (sortie en salle: 9 septembre 2011)
Ce n'est pas la première fois que le cinéaste italien d'origine turque Ferzan Ozpetek (HAMMAM, LA FENÊTRE D'EN FACE) explore le thème de l'homosexualité. Comme dans TABLEAU DE FAMILLE, il le fait ici avec un mélange de gravité et d'humour ironique, égratignant au passage le visage machiste de la société italienne et celui, ultra-conservateur, des grandes et riches familles commerçantes. L'onde de choc provoquée par la révélation de l'orientation sexuelle du fils donne lieu à une panoplie de situations cocasses, traitées avec un esprit parfois proche de celui du vaudeville. Le récit est certes un peu chargé, et certains personnages frôlent la caricature ou colportent quelques clichés. Mais l'efficacité de l'intrigue et le dynamisme de la mise en scène compensent ces lacunes. Une belle énergie émane également de la distribution, composée d'acteurs enthousiastes issus de toutes les générations.
Texte : André Lavoie
Marielle Bedek - La Presse
Le portrait de la famille italienne (...) laisse à peu près froid et la scène centrale (...) ne fait que reprendre paresseusement LA CAGE AUX FOLLES. (...) l’excès de dramatisation gâche une émotion que les comédiens s’acharnent à transmettre sans grand succès.
Antoine Rochat - Ciné-Feuilles
Sujet original qui sait éviter tout dérapage, LE PREMIER QUI L’A DIT témoigne d’une grande sensibilité dans la description de tous les personnages, dans l’évocation subtile des non-dits (...). Des qualités (...) qui font de ce (...) film une œuvre (...) riche et surprenante.
Marie Sauvion - Le Parisien
Gentil et pataud, voilà ce qu'on pourrait dire du PREMIER QUI L'A DIT, une comédie trop dépourvue de férocité pour se prétendre (...) italienne. Après, il y a une poignée de bons moments (...) et on est prêt à pardonner beaucoup aux beaux yeux de Riccardo Scarmacio...
Pierre Murat - Télérama
[L']arrivée - prévisible - [des joyeux amis romains] donne lieu à quelques scènes vaudevillesques assez rigolotes. (...) Il y a aussi un joli personnage de grand-mère lucide et généreuse (...). Le reste est plus conventionnel. Et un peu déficient question rythme.
Thomas Sotinel - Le Monde
Quand [Ozpetek] décide de réaliser une comédie sentimentale, il ne recule devant rien pour faire sourire. Il a beau affubler la famille d'un terrible secret (...), il ne peut s'empêcher de revenir très vite à la caricature affectueuse [et] aux situations outrées.
Jean-Pierre Lacomme - Le Journal du dimanche
Le film démarre sur un ton dramatique façon FESTEN pour virer à la comédie gay avec la bande de copains homos (...) qui débarquent à l'improviste. Le passage entre les deux n'est pas toujours évident, mais émotion et rires sur fond de tolérance font souvent mouche.