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Le Père de mes enfants

Fr. 2009. Drame psychologique de Mia Hansen-Love avec Louis-Do de Lencquesaing, Chiara Caselli, Alice de Lencquesaing. Un producteur de cinéma criblé de dettes tente de sauver son entreprise tout en maintenant l'harmonie au sein de sa famille. Regard à la fois tendre et critique sur le milieu du cinéma. Scénario librement inspiré du destin tragique de Humbert Balsan. Réalisation souple. Rythme inégal. Interprétation chaleureuse. (sortie en salle: 21 mai 2010)

Général
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Le Père de mes enfants (Le Père de mes enfants)

Général Général

Fr. 2009. Drame psychologique de Mia Hansen-Love avec Louis-Do de Lencquesaing, Chiara Caselli, Alice de Lencquesaing.

Un producteur de cinéma criblé de dettes tente de sauver son entreprise tout en maintenant l'harmonie au sein de sa famille. Regard à la fois tendre et critique sur le milieu du cinéma. Scénario librement inspiré du destin tragique de Humbert Balsan. Réalisation souple. Rythme inégal. Interprétation chaleureuse. (sortie en salle: 21 mai 2010)

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Producteur parisien hyperactif, champion du cinéma d'auteur, Grégoire Canvel est criblé de dettes. À ses soucis financiers s'ajoute le stress d'un tournage difficile avec un réalisateur suédois capricieux et colérique. Toujours rivé à son cellulaire, Grégoire tente de régler tous les problèmes et essaie tant bien que mal de maintenir son épouse Sylvia et leurs trois filles à l'abri de ses nombreux soucis. Sa conjointe commence toutefois à se faire moins compréhensive. Acculé à la faillite, Grégoire met fin à ses jours en se tirant une balle dans la tête. Après les funérailles, Sylvia découvre l'étendue du désastre financier et sa fille aînée Clémence lève le voile sur un pan secret de la vie du disparu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Humbert Balsan devait produire son premier long métrage (TOUT EST PARDONNÉ) mais son suicide survenu en 2005 en aura décidé autrement. De cet épisode tragique, Marion Hansen-Love a tiré un film à la fois tendre et critique sur un métier peu souvent illustré au cinéma, et presque toujours de manière caricaturale. Ce n'est pas le cas ici, grâce à la présence chaleureuse de Louis-Do de Lencquesaing, qui incarne le personnage du producteur de manière énergique et nuancée. Même si la cinéaste observe avec attention la vie de famille de ce dernier, elle semble tout autant fascinée par le tourbillon de petites catastrophes qui ponctuent son existence, qu'elle filme de façon souple et dynamique. Cette belle énergie affiche toutefois quelques baisses de tension en fin de parcours, Hansen-Love dispersant son regard sur les survivants de la tragédie, de manière moins inspirée.

Texte : André Lavoie

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