É.-U. 2009. Drame de Oren Moverman avec Ben Foster, Woody Harrelson, Samantha Morton. Un sergent chargé d'annoncer aux familles les décès de soldats morts au combat en Irak se lie d'amitié avec son supérieur et s'intéresse au sort d'une jeune veuve. Scénario bien construit s'articulant autour d'un sujet prenant. Réalisation plutôt limitée. Quelques longueurs. Interprétation très sentie de personnages étoffés. (sortie en salle: 26 février 2010)
Un sergent chargé d'annoncer aux familles les décès de soldats morts au combat en Irak se lie d'amitié avec son supérieur et s'intéresse au sort d'une jeune veuve. Scénario bien construit s'articulant autour d'un sujet prenant. Réalisation plutôt limitée. Quelques longueurs. Interprétation très sentie de personnages étoffés. (sortie en salle: 26 février 2010)
Le scénariste Oren Moverman (JESUS' SON, MARRIED LIFE, I'M NOT THERE) signe ici un premier long métrage sincère, souvent touchant, qui s'intéresse à un aspect méconnu du travail de l'armée. Si le sujet est en lui-même prenant, le scénario bien construit n'est cependant pas dépourvu de quelques passages obligés vers la fin, notamment dans son discours sur la relativité de l'héroïsme. Ceci dit, on sent chez Moverman un réel souci d'étoffer autant les personnages que les situations. Le cinéaste a cependant eu la main moins heureuse sur le plan de la mise en scène, qui s'avère compétente mais limitée. Quelques longueurs viennent en outre plomber le rythme du film. La force principale de THE MESSENGER réside dans la grande qualité de la distribution. Woody Harrelson et Samantha Morton se distinguent dans des rôles très bien écrits. Le moins connu Ben Foster tire quant à lui son épingle du jeu grâce à une interprétation d'une intériorité bien contrôlée.
Texte : François Lévesque