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Le Dernier pour la route

Fr. 2009. Drame de Philippe Godeau avec François Cluzet, Mélanie Thierry, Michel Vuillermoz. Un journaliste et père de famille entreprend un séjour de cinq semaines dans un centre pour toxicomanes afin de surmonter sa dépendance à l'alcool. Adaptation nuancée du livre de Hervé Chabalier. Quelques maladresses et traits forcés. Réalisation sobre. F. Cluzet épatant. (sortie en salle: 29 janvier 2010)

Général
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Le Dernier pour la route (Le Dernier pour la route)

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Fr. 2009. Drame de Philippe Godeau avec François Cluzet, Mélanie Thierry, Michel Vuillermoz.

Un journaliste et père de famille entreprend un séjour de cinq semaines dans un centre pour toxicomanes afin de surmonter sa dépendance à l'alcool. Adaptation nuancée du livre de Hervé Chabalier. Quelques maladresses et traits forcés. Réalisation sobre. F. Cluzet épatant. (sortie en salle: 29 janvier 2010)

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Distributeur :
Métropole Films Distribution
Récompenses
Après un long voyage en train, Hervé, la cinquantaine, arrive un matin dans ce qui, de l'extérieur, ressemble à un gîte champêtre. Il s'agit en vérité d'un centre de désintoxication, où ce patron d'une agence de presse parisienne, qui s'y est inscrit volontairement, est venu vaincre son alcoolisme, loin de son épouse qui ne peut plus le voir, et de son fils adolescent qui a honte de lui. Les premiers jours de sevrage, les plus difficiles, coïncident avec la découverte du lieu et sa rencontre avec la petite cohorte de pensionnaires de l'établissement. D'abord solitaire et résolu à le demeurer, Hervé, au fil des jours et des séances de discussion, lutte pour maintenir ses démons à distance en s'ouvrant aux autres. D'abord à Pierre, un bon vivant au visage triste, qui partage sa chambre. Puis à Magali, une jeune rebelle autodestructrice, qu'il veut aider. Au risque de se perdre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le producteur Philippe Godeau (L'HOMME DE SA VIE) passe derrière la caméra pour reconstituer dans la nuance et sans atermoiements inutiles le chemin des ténèbres à la lumière d'un alcoolique repenti. Résultat: une oeuvre sobre, parfois maladroite mais sincère, reconstituant le parcours que l'écrivain Hervé Chabalier a raconté à la première personne dans son livre homonyme. Tournant le dos à un certain cinéma français d'intervention qui par sa forme doit plus au documentaire qu'à la fiction (VISIBLEMENT JE VOUS AIME, LES BUREAUX DE DIEU), Godeau campe son récit en un lieu précis (le centre de désintoxication, de l'enceinte duquel on ne sort presque jamais), l'inscrit dans le temps (cinq semaines), puis laisse s'installer un climat, s'additionner des petits événements, se composer une micro-société de réfugiés, révélatrice des peurs, des angoisses et des périls du monde contemporain. Si le trait paraît parfois forcé, l'effet-vérité doit beaucoup au jeu naturel d'acteurs peu connus, au milieu desquels François Cluzet, en homme usé qui se restaure de l'intérieur, ne cesse d'épater.

Texte : Martin Bilodeau

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