Can. 2009. Comédie de Robert Ménard avec Pierre Richard, Rémy Girard, Sylvie Testud. Un professeur parisien et sa fille héritent d'une auberge dans un village du Saguenay, laquelle est convoitée par le retors maire de l'endroit. Scénario pataud reconduisant tous les clichés sur les «maudits Français» et les villageois arriérés et xénophobes. Réalisation fonctionnelle. Rythme peu soutenu. Interprétation caricaturale. P. Richard néanmoins attachant. (sortie en salle: 27 février 2009)
Un professeur parisien et sa fille héritent d'une auberge dans un village du Saguenay, laquelle est convoitée par le retors maire de l'endroit. Scénario pataud reconduisant tous les clichés sur les «maudits Français» et les villageois arriérés et xénophobes. Réalisation fonctionnelle. Rythme peu soutenu. Interprétation caricaturale. P. Richard néanmoins attachant. (sortie en salle: 27 février 2009)
Moins d'un an après le décevant CRUISING BAR 2, Robert Ménard ne semble pas près de remonter la pente. À preuve, cette comédie pataude et d'un autre âge, qui affiche en grosses lettres tous les caprices de la coproduction et aucune de ses vertus. En dépit de son évidente ambition d'épingler les clichés sur les «maudits Français» et les ruraux xénophobes, le film contribue plutôt à reconduire bêtement ces idées reçues. Par un manque flagrant d'imagination, de discernement et de finesse dans l'écriture d'une part. Par un trop-plein de caricature dans l'interprétation d'autre part. Tout juste fonctionnelle, la réalisation, au rythme peu soutenu, se résume à une mise en valeur consciencieuse des majestueux paysages du fjord du Saguenay. Restent quelques réflexions valables sur la notion de bonheur, véhiculées par le personnage d'éternel optimiste incarné par le toujours attachant Pierre Richard. De fait, l'ex grand blond d'Yves Robert sauve le film de la totale médiocrité.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marc-André Lussier - La Presse
Cette pseudo-comédie (...) est un tel amoncellement de clichés que le spectateur aura très vite l’impression de retourner à une époque qu’il croyait à jamais révolue. (...) les gags (...) tombent lamentablement à plat. Et sont souvent offensants. Du coup, on se demande comment des acteurs de (cette) trempe (...) ont pu accepter de se prêter à telle mascarade.
Martin Gignac - Ici
En voulant pourfendre le racisme ambiant, ce récit trop long et répétitif finit par être insultant et xénophobe. Pour le Québécois et le Français. (...) Très rapidement, les excès d'individus caricaturés, de fadaises et de situations grossières exaspèrent.
Manon Dumais - Voir
Avec ses gags éculés sur les Français (...), sa pitoyable façon de décrire les Saguenéens comme des tarés et sa banale réalisation "téléfilmesque", LE BONHEUR DE PIERRE de Robert Ménard se révèle un embarrassant film de mononcle. (...) Restent la majesté hivernale du fjord du Saguenay et la présence chaleureuse de Pierre Richard.