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Le Bang Bang Club (The Bang Bang Club)

Can. 2009. Drame de Steven Silver avec Ryan Phillippe, Taylor Kitsch, Malin Akerman. En Afrique du Sud, des photographes de presse risquent leurs vies pour documenter sur le terrain les affrontements sanglants marquant les derniers jours de l'Apartheid. Coproduction ambitieuse et de prestige. Bon sens du suspense. Réalisation nerveuse, à la manière parfois du reportage. Interprétation manquant un peu d'unité. (sortie en salle: 6 mai 2011)

13 ans + (violence)
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Le Bang Bang Club (The Bang Bang Club)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Can. 2009. Drame de Steven Silver avec Ryan Phillippe, Taylor Kitsch, Malin Akerman.

En Afrique du Sud, des photographes de presse risquent leurs vies pour documenter sur le terrain les affrontements sanglants marquant les derniers jours de l'Apartheid. Coproduction ambitieuse et de prestige. Bon sens du suspense. Réalisation nerveuse, à la manière parfois du reportage. Interprétation manquant un peu d'unité. (sortie en salle: 6 mai 2011)

Genre :
Année :
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Montage :
Afrique du Sud, début des années 1990. Manipulés par les opposants à l'abolition de l'Apartheid, la minorité zoulou fait la vie dure aux partisans de l'ANC de Nelson Mandela. Sur le terrain, les luttes sanglantes se multiplient. La tension est à son comble lorsque Greg Marinovich se joint à un petit groupe de photographes de presse gravitant autour du Star, le quotidien de Johannesburg qui achète leurs clichés. Son confrère Kevin Carter, leader charismatique du groupe, le fait admettre en son sein et lui prodigue quelques conseils de prudence. Marinovich s'empresse de les ignorer en pénétrant dans les zones les plus chaudes, pour en ramener des clichés époustouflants, dont un lui vaudra un prix Pulitzer. Au fil des mois et des années, le groupe de photographes trompe-la-mort, dont les images sont reprises par tous les médias du monde, se soude sous la bannière du Bang Bang Club. Leurs vies personnelles et sentimentales, marquées par l'absence, accusent le coup de ce régime d'adrénaline et d'horreurs auquel ils se soumettent au quotidien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au-delà des qualités plastiques de cette coproduction ambitieuse et de prestige, ainsi que du sens du suspense mis en évidence par son réalisateur Steven Silver, les contraintes du fait vécu et les impératifs de la fiction s'harmonisent difficilement et donnent lieu à un récit hybride, qui effleure l'essentiel. La réalisation nerveuse, empruntant ici et là la manière du reportage, vient cependant appuyer un commentaire visiblement instruit sur l'ivresse du danger dont les personnages masculins sont atteints, à des degrés divers. Dommage toutefois que leurs contreparties féminines, à l'exception de l'éditrice campée par Malin Akerman, servent uniquement de meneuses de claques et de repères sentimentaux aux héros. Aussi, parce que la netteté du trait varie d'un personnage à l'autre, l'interprétation manque un peu d'unité. Tandis que Ryan Phillippe, dans la peau de Greg Marinovich, occupe le centre du film avec aplomb et intériorité, Taylor Kitsch en fait des tonnes pour essayer de nous communiquer la détresse de son personnage autodestructeur.

Texte : Martin Bilodeau

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