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La Vie en temps de guerre (Life During Wartime)

É.-U. 2009. Comédie dramatique de Todd Solondz avec Shirley Henderson, Allison Janney, Ciaran Hinds. Un garçon sur le point de célébrer sa bar-mitzvah apprend que son père était un pédophile et qu'il n'est pas mort comme sa mère le lui avait laissé croire. Étude de moeurs au vitriol. Scénario un peu calculé abattant divers tabous. Réalisation à la fois transparente et soyeuse. Composition émouvante et nuancée de C. Hinds. (sortie en salle: 27 août 2010)

13 ans +
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La Vie en temps de guerre (Life During Wartime)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2009. Comédie dramatique de Todd Solondz avec Shirley Henderson, Allison Janney, Ciaran Hinds.

Un garçon sur le point de célébrer sa bar-mitzvah apprend que son père était un pédophile et qu'il n'est pas mort comme sa mère le lui avait laissé croire. Étude de moeurs au vitriol. Scénario un peu calculé abattant divers tabous. Réalisation à la fois transparente et soyeuse. Composition émouvante et nuancée de C. Hinds. (sortie en salle: 27 août 2010)

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Joy, une travailleuse sociale en pleine remise en question conjugale, décide de quitter le New Jersey pour la Floride, l'espace de quelques semaines au cours desquelles elle rendra visite à sa mère veuve et sa soeur aînée Trish. Cette dernière, divorcée de Bill, un pédophile qui vient d'être libéré de prison, se prépare à épouser Harvey, un veuf aimant. Elle espère avant cela obtenir la bénédiction de son cadet Timmy, un garçon précoce qui, à quelques semaines de sa bar-mitzah, vient d'apprendre que son père n'est pas mort, comme sa mère le lui avait fait croire. Alors que Bill part à la recherche de son fils aîné Billy, Joy, régulièrement visitée par le fantôme d'un ancien amoureux qui s'est suicidé, renoue avec sa soeur Helen, une artiste fortunée et névrosée, qui avait coupé les ponts avec sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Todd Solondz poursuit ici son étude au vitriol d'une famille dysfonctionnelle du New Jersey amorcée dans HAPPINESS, son meilleur opus à ce jour. Des acteurs différents campent les mêmes personnages, certains lucides, d'autres pas, démêlant l'écheveau complexe de l'existence, sur l'impulsion de drames terribles (suicide, pédophilie, dépression, etc.) et de conversations d'une franchise décoiffante. Il en résulte un percutant tableau sur le pardon, le déni, le faux bonheur et la quête de sens, dans un monde sans dieu dépossédé de tous ses repères dont le cinéaste pilonne les derniers tabous. On pourra reprocher à ce dernier son scénario trop calculé, où les leviers apparents empêchent parfois le naturel et la sincérité d'éclore. En revanche, sa réalisation transparente, au scalpel, est relevée par la direction-photo du talentueux Ed Lachman (FAR FROM HEAVEN), qui laisse paraître le sordide et le laid sous la surface du roman-photo haut de gamme. Dans la peau du père pédophile, Ciaran Hinds livre la composition la plus émouvante et nuancée de la distribution.

Texte : Martin Bilodeau

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