É.-U. 2009. Film d'animation de Ron Clements, John Musker . Victime d'une méprise, une serveuse afro-américaine se métamorphose en grenouille après avoir donné un baiser à un prince lui-même transformé en batracien par un sorcier vaudou. Variation ingénieuse sur un argument classique des contes de fées. Récit chaleureux et haut en couleur, mais au péripéties plutôt rares. Chansons jazzées agréables bien que peu mémorables. Animation haut de gamme, de type traditionnel. (sortie en salle: 11 décembre 2009)
Victime d'une méprise, une serveuse afro-américaine se métamorphose en grenouille après avoir donné un baiser à un prince lui-même transformé en batracien par un sorcier vaudou. Variation ingénieuse sur un argument classique des contes de fées. Récit chaleureux et haut en couleur, mais au péripéties plutôt rares. Chansons jazzées agréables bien que peu mémorables. Animation haut de gamme, de type traditionnel. (sortie en salle: 11 décembre 2009)
Revenant au dessin animé traditionnel cinq ans après l'échec de HOME ON THE RANGE, les studios Disney livrent un divertissement familial chaleureux et haut en couleur, qui offre une variation ingénieuse sur un argument classique des contes de fées. Cela étant dit, les péripéties se font rares. Certains personnages secondaires relèvent du stéréotype et les nombreuses chansons jazzées de l'incontournable Randy Newman, bien qu'agréables, ne sont guère mémorables. En revanche, le dénouement, à la fois cohérent, enlevé et émouvant, vient racheter ces quelques lacunes. Par ailleurs, bien que l'héroïne soit d'origine afro-américaine, une première dans un film d'animation de Disney, cet enjeu racial et social est en définitive exploré plutôt timidement dans le scénario. L'animation de haut niveau, texturée et variée, sous la direction de Ron Clements et John Musker (THE LITTLE MERMAID, ALADDIN, HERCULES) reproduit avec un luxe de détails le décor, l'ambiance et la folle activité de la Nouvelle Orléans du début du siècle dernier.
Texte : Louis-Paul Rioux