Go to main content
4

La Princesse et la grenouille (The Princess and the Frog)

É.-U. 2009. Film d'animation de Ron Clements, John Musker . Victime d'une méprise, une serveuse afro-américaine se métamorphose en grenouille après avoir donné un baiser à un prince lui-même transformé en batracien par un sorcier vaudou. Variation ingénieuse sur un argument classique des contes de fées. Récit chaleureux et haut en couleur, mais au péripéties plutôt rares. Chansons jazzées agréables bien que peu mémorables. Animation haut de gamme, de type traditionnel. (sortie en salle: 11 décembre 2009)

Général
4

La Princesse et la grenouille (The Princess and the Frog)

Général Général

É.-U. 2009. Film d'animation de Ron Clements, John Musker .

Victime d'une méprise, une serveuse afro-américaine se métamorphose en grenouille après avoir donné un baiser à un prince lui-même transformé en batracien par un sorcier vaudou. Variation ingénieuse sur un argument classique des contes de fées. Récit chaleureux et haut en couleur, mais au péripéties plutôt rares. Chansons jazzées agréables bien que peu mémorables. Animation haut de gamme, de type traditionnel. (sortie en salle: 11 décembre 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Durant les années 1920, Tiana travaille dur pour réaliser le rêve de son défunt père: ouvrir le restaurant le plus chic de la Nouvelle-Orléans. Mais l'ambitieux projet de la jeune serveuse afro-américaine, issue d'un quartier défavorisé de la ville, est sérieusement compromis par l'intervention malencontreuse du prince Naveen. Transformé en grenouille par un machiavélique sorcier vaudou, celui-ci réclame un baiser à Tiana, qu'il prend à tort pour une princesse. S'exécutant, la jeune femme est à son tour métamorphosée en batracien. D'abord à couteaux tirés, Tiana et Naveen apprennent à se connaître au cours de leur traversée du bayou à la recherche d'une prêtresse vaudou qui pourra les aider à retrouver leur apparence humaine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Revenant au dessin animé traditionnel cinq ans après l'échec de HOME ON THE RANGE, les studios Disney livrent un divertissement familial chaleureux et haut en couleur, qui offre une variation ingénieuse sur un argument classique des contes de fées. Cela étant dit, les péripéties se font rares. Certains personnages secondaires relèvent du stéréotype et les nombreuses chansons jazzées de l'incontournable Randy Newman, bien qu'agréables, ne sont guère mémorables. En revanche, le dénouement, à la fois cohérent, enlevé et émouvant, vient racheter ces quelques lacunes. Par ailleurs, bien que l'héroïne soit d'origine afro-américaine, une première dans un film d'animation de Disney, cet enjeu racial et social est en définitive exploré plutôt timidement dans le scénario. L'animation de haut niveau, texturée et variée, sous la direction de Ron Clements et John Musker (THE LITTLE MERMAID, ALADDIN, HERCULES) reproduit avec un luxe de détails le décor, l'ambiance et la folle activité de la Nouvelle Orléans du début du siècle dernier.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3