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La Guerre des pompons (Fired Up!)

É.-U. 2009. Comédie de Will Gluck avec Nicholas D'Agosto, Eric Christian Olsen, Sarah Roemer. Deux fooballeurs d'une école secondaire parviennent à s'inscrire au camp d'été des meneuses de claque de leur campus. Comédie adolescente verbomotrice, à l'humour libidineux facile. Prémisse extravagante développée avec aplomb et bonne humeur. Réalisation assez vivante, quoique peu imaginative. Interprétation inégale. (sortie en salle: 20 février 2009)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Guerre des pompons (Fired Up!)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2009. Comédie de Will Gluck avec Nicholas D'Agosto, Eric Christian Olsen, Sarah Roemer.

Deux fooballeurs d'une école secondaire parviennent à s'inscrire au camp d'été des meneuses de claque de leur campus. Comédie adolescente verbomotrice, à l'humour libidineux facile. Prémisse extravagante développée avec aplomb et bonne humeur. Réalisation assez vivante, quoique peu imaginative. Interprétation inégale. (sortie en salle: 20 février 2009)

Peu excités à l'idée de passer l'été dans un énième camp d'entraînement, les footballeurs vedettes Shawn et Nick parviennent à la place à s'inscrire dans celui des meneuses de claque de leur école secondaire. Du coup, les séducteurs invétérés se retrouvent en compagnie de trois cent jeunes filles toutes plus jolies les unes que les autres. Aucunement dupe de leur manège, Carly, la capitaine de l'équipe, met de l'eau dans son vin lorsqu'elle entrevoit grâce à eux la chance de vaincre enfin une arrogante formation rivale. Elle se laisse même séduire par le sensible Shawn, bien qu'elle fréquente le prétentieux et volage Rick. Pendant ce temps, Nick jette son dévolu sur la sensuelle épouse de l'entraîneur en chef du camp.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette comédie libidineuse et verbomotrice cultive un humour facile qui génère peu de gags vraiment hilarants. Pourtant, la prémisse, hautement extravagante, est développée avec aplomb et bonne humeur, tandis que quelques notations satiriques sur les tendances lesbiennes de certaines «pom pom girls» font sourire. Scénariste pour diverses séries humoristiques, Will Gluck fait des débuts acceptables derrière la caméra, sa réalisation possédant la vivacité requise, à défaut d'une réelle inventivité. Aux côtés du plutôt lisse Nicholas D'Agosto et du surexcité David Walton, Eric Christian Olsen en fait parfois trop et ses contorsions faciales sont dignes d'un Jim Carrey juvénile. En revanche, Sarah Roemer (DISTURBIA), à l'aise autant dans la comédie que dans les passages sentimentaux, s'en tire avec les honneurs. Habitué des films de Christopher Guest (A MIGHTY WIND, FOR YOUR CONSIDERATION), John Michael Higgins est assez amusant en entraîneur survolté à la sexualité ambiguë.

Texte : Louis-Paul Rioux

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