L’AVIS DE MEDIAFILM

En confiant le remake de FAME à Kevin Tancharoen, réalisateur d'une téléréalité mettant en vedette des aspirantes Pussycat Dolls, MGM ne cherchait manifestement pas un substitut de la trempe d'Alan Parker, qui avait réalisé l'original en 1980. Le lustre est au rendez-vous, mais aucune personnalité ne se dégage de l'ensemble qui, en plusieurs occasions, évoque quantité d'autres films, tels MOULIN ROUGE et THE COMPANY. Or, ce jeu des comparaisons n'avantage pas du tout le film. Réduite à sa plus simple expression, l'intrigue est conduite à la va-comme-je-te-pousse entre deux numéros musicaux souvent banals, parfois réussis. Mais ceux-ci apparaissent diablement espacés tant ce qui les sépare est convenu. Plusieurs jeunes interprètes peinent à convaincre, surtout Kay Panabaker. On retiendra toutefois les prouesses vocales et l'énergie contagieuse de Naturi Naughton, ainsi que les apparitions sympathiques, quoique brèves, de Bebe Neuwirth et Megan Mullally.

Texte : François Lévesque