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La Famille Wolberg

Fr. 2009. Comédie dramatique de Axelle Ropert avec François Damiens, Valérie Benguigui, Léopoldine Serre. Dynamique mais contrôlant, le maire juif d'une petite ville du Sud-Ouest de la France ne réalise pas que les membres de sa famille sont insatisfaits de leurs vies. Chronique familiale au ton tour à tour léger et mélancolique. Récit ménageant quelques surprises bien amenées. Réalisation discrète mais précise. Bonne interprétation. (sortie en salle: 9 avril 2010)

Général
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La Famille Wolberg (La Famille Wolberg)

Général Général

Fr. 2009. Comédie dramatique de Axelle Ropert avec François Damiens, Valérie Benguigui, Léopoldine Serre.

Dynamique mais contrôlant, le maire juif d'une petite ville du Sud-Ouest de la France ne réalise pas que les membres de sa famille sont insatisfaits de leurs vies. Chronique familiale au ton tour à tour léger et mélancolique. Récit ménageant quelques surprises bien amenées. Réalisation discrète mais précise. Bonne interprétation. (sortie en salle: 9 avril 2010)

Maire d'une petite ville du Sud-Ouest de la France, Simon Wolberg suscite autant l'enthousiasme que l'agacement. En campagne électorale, cet homme disert, cultivé, inspirant mais un peu trop contrôlant, n'hésite pas à se mêler de la vie privée de ses concitoyens. Il en va de même chez lui. Accueillant à contrecoeur son beau-frère bohème avec qui il ne s'entend guère, le père poule tente d'empêcher ce dernier de donner le mauvais exemple à son jeune fils, qui cultive en secret des ambitions artistiques. Simon surprotège également sa fille, qui lui cache son intention de partir de la maison aussitôt qu'elle aura atteint ses dix-huit ans, dans quelques jours. En outre, le maire s'efforce de garder la flamme au sein de son couple, sans s'apercevoir que son épouse, profondément malheureuse, songe à le quitter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Axelle Ropert, scénariste et ex-critique aux Cahiers du Cinéma, signe avec cette chronique familiale attachante, au ton à la fois léger et mélancolique, un premier long métrage prometteur. Sans toujours éviter une certaine affectation dans les dialogues, le scénario se révèle bien construit, ménageant à point nommé des surprises déstabilisantes pour le spectateur. De fait, chacun détient son petit ou grand secret au sein de cette famille apparemment modèle, où tout se craquèle de façon quasi imperceptible. La mise en scène discrète mais précise, surtout en ce qui a trait à la minutieuse composition des plans, fait la part belle aux acteurs, tous très bons. À commencer par François Damiens, un habitué des rôles comiques (le voisin casse-pied du PETIT NICOLAS, le commerçant belge dans OSS 117: LE CAIRE - NID D'ESPIONS), qui exécute ici une partition à la fois subtile, touchante et pleine d'autorité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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