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La Destination ultime (The Final Destination)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de David R. Ellis avec Bobby Campo, Shantel VanSanten, Mykelti Williamson. Après avoir survécu à une catastrophe sur un circuit automobile grâce à une prémonition, diverses personnes meurent à tour de rôle dans des circonstances horribles. Utilisation paresseuse des ingrédients de la série. Traitement complaisant mettant l'accent sur un atroce jeu de massacre. Personnages détestables ou prodigieusement stupides. Effets 3D efficaces. Interprétation primaire. (sortie en salle: 28 août 2009)

13 ans + (horreur)
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La Destination ultime (The Final Destination)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de David R. Ellis avec Bobby Campo, Shantel VanSanten, Mykelti Williamson.

Après avoir survécu à une catastrophe sur un circuit automobile grâce à une prémonition, diverses personnes meurent à tour de rôle dans des circonstances horribles. Utilisation paresseuse des ingrédients de la série. Traitement complaisant mettant l'accent sur un atroce jeu de massacre. Personnages détestables ou prodigieusement stupides. Effets 3D efficaces. Interprétation primaire. (sortie en salle: 28 août 2009)

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Alors qu'il assiste à une course automobile en compagnie de sa copine et d'un couple d'amis, Nick a une vision prémonitoire lui indiquant qu'un terrible accident est sur le point de survenir dans le stade. Le jeune homme convainc alors ses trois amis, ainsi que quelques spectateurs et un gardien de sécurité, de quitter les lieux en vitesse. Et de fait, le funeste accident se produit, causant son lot de victimes et de destruction. Mais les jours suivants, les survivants meurent l'un après l'autre de manière atroce, et dans l'ordre qu'ils devaient périr selon la prémonition de Nick. Ce dernier aura alors fort à faire pour déjouer le destin et empêcher la Mort de réclamer son dû.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur David R. Ellis avait su insuffler au deuxième FINAL DESTINATION un humour noir assez jouissif, fondé sur d'ingénieuses réactions en chaîne d'une ironie cruelle. Hélas, dans ce quatrième épisode, Ellis a abandonné cet aspect ludique, de même qu'une quelconque réflexion sur la force du destin, pour plutôt mettre l'accent sur une suite lassante de mises à mort extrêmement violentes, confinant au sadisme. Bien qu'efficaces, les effets 3D parviennent rarement à masquer la vacuité de ce spectacle complaisant et malsain. Les interprètes incarnent de façon primaire des personnages de carton pâte, pour la plupart détestables ou prodigieusement stupides. Seuls Nick Campo et Mykelti Williamson s'en tirent honorablement dans les rôles respectifs du jeune héros irréprochable et plein de ressources, et du gardien de sécurité endeuillé qui attend la Mort avec sérénité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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