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La Comtesse (The Countess)

Fr. 2009. Drame de Julie Delpy avec Julie Delpy, Daniel Brühl, William Hurt. Au XVIe siècle, une aristocrate veuve, blessée par une peine d'amour, se lave avec le sang de filles vierges assassinées, convaincue de s'assurer ainsi une jeunesse éternelle. Évocation compassée et verbeuse de la vie de la comtesse Erzsebet Bathory. Réalisation soignée mais froide. Mélange pas toujours bien dosé de sobriété et d'intensité dans le jeu de J. Delpy.

13 ans + (violence)
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La Comtesse (The Countess)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2009. Drame de Julie Delpy avec Julie Delpy, Daniel Brühl, William Hurt.

Au XVIe siècle, une aristocrate veuve, blessée par une peine d'amour, se lave avec le sang de filles vierges assassinées, convaincue de s'assurer ainsi une jeunesse éternelle. Évocation compassée et verbeuse de la vie de la comtesse Erzsebet Bathory. Réalisation soignée mais froide. Mélange pas toujours bien dosé de sobriété et d'intensité dans le jeu de J. Delpy.

Genre :
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Hongrie, XVIe siècle. La très puissante comtesse Erzsebeth Bathory, veuve et mère de famille dont la fortune est convoitée même par le roi, refuse la demande en mariage de l'influent comte Thurzo. Par défi autant que par amour, la femme de tête entame une liaison passionnée avec le fils de ce dernier, l'intègre Istvan. En apprenant la nouvelle, le comte oblige le jeune homme à s'éloigner de son amante et à épouser une autre femme. Croyant à tort que Istvan l'a délaissée parce qu'elle était trop vieille pour lui, Erzsebeth verse dans une étrange lubie. Elle en vient en effet à croire qu'en se lavant avec le sang de filles vierges qu'elle fait assassiner, elle s'assurera la jeunesse éternelle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'actrice et cinéaste Julie Delpy (2 DAYS IN PARIS) raconte de façon compassée et verbeuse l'histoire de la tristement célèbre comtesse Bathory, qu'elle incarne avec un mélange pas toujours bien dosé de sobriété et d'intensité. Cependant, certains aspects féministes retiennent l'attention, et le sérieux de la démarche historique mérite d'être souligné. Ainsi, l'hypothèse selon laquelle le roi et le comte auraient grandement exagéré les crimes de l'accusée afin de s'accaparer ses richesses et ses propriétés est bien argumentée. La mise en scène, soignée mais froide, évite les excès gore du IMMORTAL de Wilhelm Liebenberg et Federico Sanchez, et du sketch des CONTES IMMORAUX de Walerian Borowczyk, qui abordaient de façon plus racoleuse le même sujet.

Texte : Louis-Paul Rioux

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