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L'Orpheline (Orphan)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de Jaume Collet-Serra avec Vera Farmiga, Peter Sarsgaard, Isabelle Fuhrman. Peu après avoir été adoptée par une famille récemment éprouvée par le deuil d'un enfant, une fillette manifeste des comportements inquiétants. Prémisse peu originale. Scénario passant de l'invraisemblable au grotesque. Personnages aux comportements défiant toute logique. Réalisation efficace. Interprétation convaincue. (sortie en salle: 24 juillet 2009)

13 ans + (violence)
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L'Orpheline (Orphan)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2009. Drame d'horreur de Jaume Collet-Serra avec Vera Farmiga, Peter Sarsgaard, Isabelle Fuhrman.

Peu après avoir été adoptée par une famille récemment éprouvée par le deuil d'un enfant, une fillette manifeste des comportements inquiétants. Prémisse peu originale. Scénario passant de l'invraisemblable au grotesque. Personnages aux comportements défiant toute logique. Réalisation efficace. Interprétation convaincue. (sortie en salle: 24 juillet 2009)

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Ayant fait le deuil de leur enfant mort-né, Kate et John décident d'adopter une petite fille. Ils portent leur choix sur Esther, une fillette de neuf ans mature et brillante, particulièrement douée pour la peinture. Bien vite, l'orpheline gagne le coeur de ses nouveaux parents et de Max, leur benjamine. Daniel, l'aîné, semble moins convaincu de la vertu de sa nouvelle petite soeur. Ses craintes se matérialisent bientôt par une série d'incidents inquiétants manifestement causés par Esther qui, craignant que le secret de ses origines ne soit percé, va jusqu'à tuer la religieuse qui dirige l'orphelinat dont elle sort à peine. Conscients du danger mais terrifiés par Esther, Max et Daniel ne disent rien à leurs parents. Rapidement toutefois, Kate met en doute l'innocence d'Esther tandis que John persiste à ne rien voir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quatre ans après son décevant remake de HOUSE OF WAX, l'Espagnol Jaume Collet-Serra poursuit dans la veine horrifique avec ORPHAN, qui table sur la prémisse connue de l'enfant angélique aux noirs desseins (THE BAD SEED, THE OMEN, JOSHUA). Malheureusement, le scénario cumule les invraisemblances au point de sombrer dans le grotesque absolu. Si la réalisation est indéniablement efficace et génératrice de tension, la profonde bêtise des personnages et leurs comportements défiant toute logique enlèvent toute crédibilité au film. Dans les circonstances, le jeu convaincu des interprètes force l'admiration.

Texte : François Lévesque

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