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L'Homme qui voulait vivre sa vie

Fr. 2009. Drame de Éric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs, Niels Arestrup. Ayant causé accidentellement la mort de l'amant de sa femme, un père de famille met en scène sa propre mort et s'enfuit en Hongrie sous l'identité de sa victime. Adaptation satisfaisante du roman de Douglas Kennedy. Invraisemblances et hasards forcés sublimés par un récit haletant. Réalisation sobrement distanciée. Jeu puissant de R. Duris. (sortie en salle: 4 novembre 2011)

13 ans +
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L'Homme qui voulait vivre sa vie (L'Homme qui voulait vivre sa vie)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2009. Drame de Éric Lartigau avec Romain Duris, Marina Foïs, Niels Arestrup.

Ayant causé accidentellement la mort de l'amant de sa femme, un père de famille met en scène sa propre mort et s'enfuit en Hongrie sous l'identité de sa victime. Adaptation satisfaisante du roman de Douglas Kennedy. Invraisemblances et hasards forcés sublimés par un récit haletant. Réalisation sobrement distanciée. Jeu puissant de R. Duris. (sortie en salle: 4 novembre 2011)

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Métropole Films Distribution
Le succès professionnel sourit à Paul Exben. Mais à quel prix? Véritable mère pour lui, la cofondatrice de son cabinet d'avocat lui annonce qu'en raison d'une maladie qui la condamne, elle se retire et lui lègue sa part. Dans sa belle maison de banlieue, son épouse Sarah, journaliste pigiste, accable de reproches ce mari et père absent mais combien affectueux. Découvrant qu'elle le trompe avec Grégoire Kremer, un photographe médiocre qui habite la maison voisine, Paul provoque un enchaînement de bévues qui commence avec le départ de Sarah, déterminée à divorcer, et culmine sur l'homicide involontaire de Grégoire, survenu au cours d'une échauffourée, dans le jardin de ce dernier. Reprenant son sang froid, Paul fait disparaître le cadavre en mer, où il met en scène sa propre mort en faisant exploser son voilier. Puis, armé des papiers d'identité de Grégoire, il part refaire sa vie en Hongrie, où il renoue avec sa passion: la photographie. Hautement supérieur à celui de sa victime, son talent attire bientôt l'attention d'un journal important.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le projet de porter à l'écran le best-seller touffu de Douglas Kennedy était ambitieux, pour ne pas dire casse-cou. Éric Lartigau (PRÊTE-MOI TA MAIN) se tire d'affaire de façon satisfaisante à travers un thriller psychologique bien troussé et surtout, sans temps mort. Une bénédiction, car le rythme et le suspense soutenus servent aussi à faire oublier les invraisemblances, développements hâtifs et hasards forcés, symptômes d'un élagage romanesque brutal, semblable à celui observé dans les trois épisodes de la trilogie MILLENIUM. Il reste que le sujet, la recomposition de l'identité d'un individu sur les cendres de celle d'un autre, est traité de façon habile, avec d'une part une distance, dans la mise en scène, qui l'intellectualise, et d'autre part un personnage attachant, qui emmène le spectateur au coeur de son tourment. Romain Duris campe avec une dextérité surprenante ce père et mari de la haute société parisienne, qui découvre sa vérité intérieure à travers l'exil, l'imposture et le mensonge.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Jusqu'au bout de soi

Parfois drame «typiquement français», parfois sombre thriller, L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE emprunte de multiples avenues dans lesquelles Romain Duris peut déployer avec subtilité toute la richesse de son jeu.

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

Rater sa vie

Adaptation d'un très bon roman de Douglas Kennedy, L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE (...) est (...) un bien mauvais film. (...) Le réalisateur et le scénariste ont imaginé des rebondissements auxquels on n'arrive pas à croire malgré toute la bonne volonté du monde.

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

En eaux troubles

Difficile (...) d'oublier les couacs de la partie française. Le portrait (...) creux de la bourgeoisie friquée. Les efforts (...) pour faire sentir l'imminence d'un drame par le montage et la musique, qui produisent une grandiloquence un peu gauche. (...) Le deuxième mouvement est (...) plus intéressant.

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

Réalisé par un cinéaste visuellement inspiré

Là où Kennedy excellait à décrire une seconde partie délicieusement anxiogène, Lartigau relâche la pression, pour aboutir à une fin qui laisse dubitatif. Avant cela, on aura toutefois eu droit à un film digne de ce nom, réalisé par un cinéaste visuellement inspiré. 

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

Cavalcade de conscience

De thriller, le propos bascule (...) dans une quête identitaire où le mensonge et le subterfuge agissent comme des révélateurs. (...) mélancolie laconique, (...) Duris tient les rênes. (...) Marina Foïs (...) confirme son évolution des plus convaincantes vers des rôles sérieux.

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

Kennedy à l'écran

Même si le réalisateur Lartigau, un peu victime de son sujet (...), peine à l'attraper, on suit sans déplaisir cet appel du grand large d'un trentenaire victime de la nouvelle et dernière utopie d'un monde désenchanté, l'appel de la vraie vie, qui, on le sait depuis Rimbaud, est ailleurs.

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

Un Ticket pour la rédemption

Parce qu'il est (...) inattendu, ce film suscite par sa seule apparition un supplément de sympathie. Tout le mérite de L'HOMME QUI VOULAIT VIVRE SA VIE est de faire fructifier ce capital de départ et de transformer la curiosité bienveillante des premières séquences en un intérêt très vif.

Homme qui voulait vivre sa vie, L' Éric Lartigau

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