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L'Entité (The Unborn)

É.-U. 2009. Drame fantastique de David S. Goyer avec Odette Yustman, Meagan Good, Cam Gigandet. En proie à des visions terrifiantes, une jeune femme en vient à soupçonner son jumeau mort de vouloir renaître en elle. Intrigue tarabiscotée et illogique. Surenchère d'effets gratuits. Une certaine inspiration visuelle. Réalisation parfois maladroite. Dénouement grotesque. Interprétation convenable. (sortie en salle: 9 janvier 2009)

13 ans + (violence, horreur)
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L'Entité (The Unborn)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2009. Drame fantastique de David S. Goyer avec Odette Yustman, Meagan Good, Cam Gigandet.

En proie à des visions terrifiantes, une jeune femme en vient à soupçonner son jumeau mort de vouloir renaître en elle. Intrigue tarabiscotée et illogique. Surenchère d'effets gratuits. Une certaine inspiration visuelle. Réalisation parfois maladroite. Dénouement grotesque. Interprétation convenable. (sortie en salle: 9 janvier 2009)

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Casey, une ravissante étudiante, s'inquiète des étranges cauchemars dont elle est la proie, et qui se manifestent même lorsqu'elle est en état de veille. Un examen médical faisant suite au changement de couleur d'un de ses iris lui révèle qu'elle aurait un frère ou une soeur jumelle. Du coup, Casey replonge dans les douloureux souvenirs entourant le suicide de sa mère. Ses recherches l'amènent à rencontrer une survivante d'Auschwitz qui détient peut-être la clé du mystère. Victime de visions de plus en plus terrifiantes où un garçonnet livide la pourchasse, Casey fait appel à un rabbin afin qu'il procède à un exorcisme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Coscénariste estimé, David S. Goyer (DARK CITY, BATMAN BEGINS) tâte de la mise en scène avec moins de bonheur. En témoignaient BLADE III et THE INVISIBLE. En fait foi à nouveau THE UNBORN qui, malgré une certaine inspiration visuelle, comporte une intrigue tarabiscotée défiant toute logique. Un parti pris marqué pour les dialogues explicatifs contribue à freiner l'élan d'un récit qui s'embourbe au dernier tiers alors que se succèdent avec monotonie des effets horrifiques efficaces mais guère neufs. Le dénouement, campé dans un hôpital désaffecté, est particulièrement grotesque. Si la photo ne manque pas de puissance d'évocation, à l'inverse, la mise en scène maladroite de Goyer vend trop souvent le «punch». Dans un tel contexte, les interprètes s'en tirent relativement bien. On se demande toutefois ce que le chevronné Gary Oldman est allé faire dans cette galère.

Texte : François Lévesque

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