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L'Enlèvement (Taken)

Mercredi 01 Mai à 22:55 | Cinépop

Fr. 2009. Thriller de Pierre Morel avec Liam Neeson, Maggie Grace, Arben Bajraktaraj. Un ancien agent de la CIA recherche dans Paris sa fille adolescente kidnappée par des criminels albanais qui s'apprêtent à la vendre à un émir. Dénonciation simpliste du trafic sexuel versant dans la violence malsaine et le racisme primaire. Plusieurs incohérences et raccourcis commodes. Quelques scènes d'action assez fortes et intenses. L. Neeson solide dans un rôle peu nuancé. (sortie en salle: 30 janvier 2009)

13 ans + (violence)
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L'Enlèvement (Taken)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2009. Thriller de Pierre Morel avec Liam Neeson, Maggie Grace, Arben Bajraktaraj.

Un ancien agent de la CIA recherche dans Paris sa fille adolescente kidnappée par des criminels albanais qui s'apprêtent à la vendre à un émir. Dénonciation simpliste du trafic sexuel versant dans la violence malsaine et le racisme primaire. Plusieurs incohérences et raccourcis commodes. Quelques scènes d'action assez fortes et intenses. L. Neeson solide dans un rôle peu nuancé. (sortie en salle: 30 janvier 2009)

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C'est avec beaucoup d'inquiétude que l'ex-agent de la CIA Bryan Mills accepte que Kim, sa fille de 17 ans qui habite avec sa mère et le nouveau mari de cette dernière, parte pour Paris avec sa copine Amanda. Or, à peine sont-elles installées dans l'appartement d'un ami au coeur de la Ville Lumière que les deux jeunes filles sont kidnappées. Mais puisque Kim parlait au téléphone cellulaire avec son père au moment du rapt, celui-ci a pu recueillir de précieux indices sonores lui permettant de flairer la piste des ravisseurs. Celle-ci le conduit à un réseau de criminels albanais, qui font le trafic de jeunes filles destinées à être vendues à des clients fortunés à travers le monde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce thriller produit et coécrit par Luc Besson (dans la veine des TRANSPORTER, TAXI et autres KISS OF THE DRAGON) dénonce de façon simpliste le trafic sexuel et la corruption policière, tout en versant volontiers dans une violence malsaine et un racisme primaire. Malgré une prémisse similaire à celle du FRANTIC de Polanski, le film endosse rapidement la méthode forte de l'arrogant yankee en terre étrangère, façon RAMBO, au fil d'un scénario truffé d'invraisemblances et de raccourcis commodes. Lequel a au moins le mérite de progresser à vive allure, sans temps mort. À la réalisation, Pierre Morel (DISTRICT 13, une autre production Besson) trousse quelques scènes d'action assez fortes et intenses, surtout dans la première partie. Car par la suite, l'ex-agent secret devient si absurdement invincible qu'il n'est plus possible, pour le spectateur, d'endosser sa détresse et de craindre pour sa vie. Dans le rôle de ce héros volontaire à la fibre paternelle développée, Liam Neeson est très solide, poussant dans l'ombre le reste de la distribution.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Jamais sans ma fille

S’il s’agissait d’un véritable film d’action, avec cascades époustouflantes, fusillades démentielles et érotisme nunuche, L'ENLÈVEMENT aurait fait une jolie et joyeuse série B (...). Mais ce film est lent, Besson et Morel prenant inutilement du temps au «développement psychologique» de personnages inintéressants, archétypiques, sans âme.

Enlèvement, L' Pierre Morel

Heureusement, c'est court!

Alors qu'ils discutent de portable à portable (...), un ex-agent secret (...) (est) témoin de l'enlèvement de sa fille (...). S'ensuivent d'improbables mais (...) spectaculaires poursuites et combats dans les bas-fonds de la Ville Lumière pendant que s'organise un risible récit de trafic sexuel. (...) Neeson distribue les coups sur la gueule avec un certain entrain.

Enlèvement, L' Pierre Morel

De l'action pure et dure

Héritier improbable de Charles Bronson, Liam Neeson castagne tout ce qui bouge dans cette histoire de vengeance qui aligne les clichés tant dans les situations que dans les dialogues. Malgré un manque de crédibilité, ce film (...) se laisse voir, si on le prend pour ce qu'il est: de l'action pure et dure.

Enlèvement, L' Pierre Morel

Plus Z que B

S'il faut se réjouir que le cinéma français produise des séries B, la qualité de l'ouvrage laisse dubitatif. (...) C'est mou et plein de temps morts. Cette mollesse n'est pourtant rien en comparaison du scénario indigent qui surfe sur la légitimation de la violence, l'innocence souillée et la peur de l'étranger.

Enlèvement, L' Pierre Morel

Production Besson

Ça aurait pu donner une série B sympa, d'autant que Pierre Morel (...) révèle une redoutable efficacité dans les scènes d'action (...). Le problème, ce ne sont pas tant les invraisemblances que les clichés (...). On en rigolerait presque, n'était la xénophobie rampante du film.

Enlèvement, L' Pierre Morel

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