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L'Armée silencieuse (Wit Licht)

P.-B. 2009. Drame social de Jean van de Velde avec Marco Borsato, Abby Mukiibi Nkaaga, Andrew Kintu. Un restaurateur hollandais entreprend un périple dans la jungle africaine afin de retrouver l'ami de son fils qui a été enrôlé de force dans une armée d'enfants soldats. Sujet important gâché par un scénario invraisemblable. Situations mal développées. Réalisation adroite. Interprétation inégale. (sortie en salle: 19 novembre 2010)

13 ans + (violence)
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L'Armée silencieuse (Wit Licht)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

P.-B. 2009. Drame social de Jean van de Velde avec Marco Borsato, Abby Mukiibi Nkaaga, Andrew Kintu.

Un restaurateur hollandais entreprend un périple dans la jungle africaine afin de retrouver l'ami de son fils qui a été enrôlé de force dans une armée d'enfants soldats. Sujet important gâché par un scénario invraisemblable. Situations mal développées. Réalisation adroite. Interprétation inégale. (sortie en salle: 19 novembre 2010)

Genre :
Année :
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Réalisation :
Scénario :
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Distributeur :
K-Films Amérique
Alors qu'il console son ami Thomas, dont la mère vient de mourir, le petit Abu, neuf ans, est kidnappé puis envoyé dans les rangs d'une armée d'enfants soldats dirigée par Michel Obeke, l'ancien Ministre de la Défense de son pays africain. Sous couvert de lutte pour l'indépendance, Obeke se livre à différents trafics avec la complicité d'hommes d'affaires des Pays-Bas. Perturbé par la disparition de son meilleur ami, Thomas insiste pour que son père Eduard, restaurateur hollandais qui emploie la maman d'Abu, fasse quelque chose. De mauvaise grâce, Eduard part dans la jungle à la recherche d'Obeke, jadis un bon client de son établissement. En chemin, il croise la route de Valérie, une travailleuse humanitaire qui dirige un camp où se réfugient les enfants soldats qui ont réussi à s'enfuir. Avec son aide, Eduard amorce la partie la plus dangereuse de son périple. Entretemps, soumis à un entraînement cruel, le petit Abu est devenu une terrible machine à tuer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Outre le récent INCENDIES de Denis Villeneuve, le cinéma a très rarement traité du terrible sort des enfants soldats. Hélas, ce film qui prend fait et cause pour eux manque singulièrement d'envergure. Le scénario invraisemblable, aux situations mal développées, fleure bon le colonialisme. Les actions des protagonistes, celles du père au premier chef, défient toute logique. Le passage de l'innocence à l'endoctrinement du petit Abu survient en outre si rapidement que l'impact de cet élément majeur du récit s'en trouve diminué. Ayant passé son enfance au Congo, pays qui n'est jamais nommé explicitement, le Hollandais Jean Van De Velde filme les lieux avec une aisance certaine et sa mise en scène s'avère adroite, tout comme la façon habile d'exploiter le hors-champ. Cela étant, les personnages demeurent schématiques, surtout les adultes, et hormis le jeu naturel des deux enfants, l'interprétation paraît forcée.

Texte : François Lévesque

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