É.-U. 2009. Comédie de Harold Ramis avec Jack Black, Michael Cera, David Cross. Bannis de leur tribu, un chasseur fantasque et un cueilleur puceau s'engagent dans un curieux périple au cours duquel ils croisent divers personnages bibliques. Pochade lubrique et brouillonne prenant pour cible la religion. Réalisation fonctionnelle. Rythme indolent. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 19 juin 2009)
Bannis de leur tribu, un chasseur fantasque et un cueilleur puceau s'engagent dans un curieux périple au cours duquel ils croisent divers personnages bibliques. Pochade lubrique et brouillonne prenant pour cible la religion. Réalisation fonctionnelle. Rythme indolent. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 19 juin 2009)
Cette pochade lubrique à l'humour scatologique usé est indigne du créateur de GROUNDHOG DAY et ANALYSE THIS, Harold Ramis. Ce dernier échoue dans son projet de s'insérer dans le moule du film «adulescent» à la Judd Apatow (KNOCKED UP), ici coproducteur. Coécrit par Ramis et deux auteurs de l'adaptation américaine de «The Office», le scénario informe, aux repères temporels brouillés, se résume à un enchaînement laborieux de sketchs comiques. Cela dit, quelques répliques et gags sur les aberrations de la religion et les superstitions font mouche. À la mise en scène, Ramis ne s'est pas foulé, le récit avançant à un rythme plus qu'indolent. Dans la peau de l'élu libidineux, Jack Black, égal à lui-même, compose un duo efficace avec le pince-sans-rire Michael Cera, vedette de SUPERBAD. D'autres membres de l'écurie Apatow, dont Paul Rudd et Christopher Mintz-Plasse, apparaissent dans des petits rôles avec un bonheur inégal.
Texte : Louis-Paul Rioux