Go to main content
5

L'Agent provocateur (Observe and Report)

É.-U. 2009. Comédie de Jody Hill avec Seth Rogen, Anna Faris, Ray Liotta. Dans un centre commercial, un agent de sécurité bipolaire fait preuve d'un zèle disproportionné pour capturer un exhibitionniste qui terrorise les clientes. Scénario aux velléités subversives un peu vaines. Thèmes délicats traités superficiellement. Mise en scène expressive. S. Rogen convaincant. (sortie en salle: 10 avril 2009)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
5

L'Agent provocateur (Observe and Report)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2009. Comédie de Jody Hill avec Seth Rogen, Anna Faris, Ray Liotta.

Dans un centre commercial, un agent de sécurité bipolaire fait preuve d'un zèle disproportionné pour capturer un exhibitionniste qui terrorise les clientes. Scénario aux velléités subversives un peu vaines. Thèmes délicats traités superficiellement. Mise en scène expressive. S. Rogen convaincant. (sortie en salle: 10 avril 2009)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Lorsqu'un exhibitionniste s'expose devant les clientes d'un centre commercial, Ronnie, le chef bipolaire de l'équipe de gardiens de sécurité de l'établissement, prend le mors aux dents. Son zèle disproportionné n'est qu'un premier symptôme de son déséquilibre psychique. Celui-ci devient plus évident encore dans sa tentative de discréditer l'enquête policière menée par le détective Harrison, dont il envie secrètement le statut, ou dans la cour inquiétante qu'il fait à une vendeuse du rayon des cosmétiques, victime du «flasheur». Épris d'amour pour cette fille vaguement droguée, Ronnie va jusqu'à lui faire cadeau de son ordonnance d'antidépresseurs, décrétant ne plus en avoir besoin. Déjà instable, le jeune homme perd complètement le contrôle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Deux mois à peine après l'ultra-léger PAUL BLART: MALL COP, produit par 20th Century Fox, Warner réplique avec OBSERVE AND REPORT, portant à peu de choses près sur le même sujet, soit la rédemption d'un anti-héros ventru à l'ego fragile, rêvant d'être flic et prince charmant. La différence? Le film de Jody Hill (THE FOOT FIST WAY, inédit en salles) dévale le versant ombragé et faufile dans une trame connue des thèmes plus délicats tels le vigilantisme, la misère intellectuelle, l'obsession de la consommation, etc. Il s'en est fallu de peu pour que le film, à la mise en scène pourtant expressive, dérange à la façon d'un BAD SANTA, et que Ronnie passe pour le Travis Bickle des années 2000. Le scénario est cependant trop superficiel et truffé d'incohérences pour paraître vraiment subversif. Et le personnage défendu avec panache par Seth Rogen (également producteur), trop mou pour soutenir la comparaison avec le héros du film de Martin Scorsese. La galerie de personnages, délicatement caricaturaux, est cependant bien défendue.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3