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Journal d'un dégonflé (Diary of a Wimpy Kid)

É.-U. 2009. Comédie de Thor Freudenthal avec Zachary Gordon, Robert Capron, Rachael Harris. Un garçon qui rêve de devenir la vedette de son école pré-secondaire doit plutôt se résoudre à voir pâlir son étoile au profit de celle de son meilleur ami. Adaptation mécanique d'un roman pour enfants. Intrigue conventionnelle dénuée de subtilité. Réalisation répétitive. Interprétation caricaturale. (sortie en salle: 19 mars 2010)

Général
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Journal d'un dégonflé (Diary of a Wimpy Kid)

Général Général

É.-U. 2009. Comédie de Thor Freudenthal avec Zachary Gordon, Robert Capron, Rachael Harris.

Un garçon qui rêve de devenir la vedette de son école pré-secondaire doit plutôt se résoudre à voir pâlir son étoile au profit de celle de son meilleur ami. Adaptation mécanique d'un roman pour enfants. Intrigue conventionnelle dénuée de subtilité. Réalisation répétitive. Interprétation caricaturale. (sortie en salle: 19 mars 2010)

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Greg Heffley s'apprête à entrer à l'école pré-secondaire et se voit déjà roi des lieux. En effet, le seul but du gamin est de devenir l'élève le plus populaire de l'établissement. Pour y arriver, il est prêt à tout, sauf si cela nécessite quelque effort de sa part. Appuyé en tout par son fidèle ami Rowley, de qui il a à présent un peu honte, Greg multiplie les plans douteux. Lesquels se retournent toujours contre lui, l'éloignant d'autant de son objectif. Heureusement, son poste au sein de la brigade scolaire lui permet de surnager pour un temps. Mais lorsqu'à la suite d'une incartade, il laisse Rowley être accusé à sa place, entraînant du coup son renvoi de la brigade, Greg perd l'amitié de son meilleur compagnon. Or entre-temps, le sort sourit à Rowley qui devient de plus en plus populaire, suscitant l'amertume de Greg, qui continue pour sa part de cumuler les bourdes. Toutefois, au-delà de la jalousie, ce dernier s'ennuie surtout de son copain.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les quatre scénaristes qui ont planché sur cette adaptation du roman pour enfants de Jeff Kinney ont pondu un récit d'apprentissage mécanique et dénué de toute subtilité, qui croule sous les lieux communs et les bons sentiments. Qui plus est, en optant pour un humour assez primaire, les auteurs ont grossièrement sous-estimé les capacités intellectuelles du jeune public. Une réalisation enlevée aurait pu rehausser le niveau d'intérêt de l'ensemble, à défaut de le racheter. Or, derrière la caméra, Thor Freudenthal (HOTEL FOR DOGS) ne s'est guère foulé. Sa mise en scène s'avère de fait répétitive dans sa grammaire cinématographique limitée, tout comme dans son recours à des effets numériques de second ordre. Peu ou pas définis, les personnages adultes sont sans intérêt et ceux des enfants sont réduits à de grossiers archétypes. L'interprétation est à l'avenant: caricaturale.

Texte : François Lévesque

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